10 milliards DA de pertes à cause de la pandémie

Le Directeur général du groupe algérien de transport maritime, Smain Larbi, a annoncé ce hier, que le transport de voyageurs par voie maritime a connu, à cause de la pandémie Covid-19, une stagnation de 50%, et la fermeture imposée par les mesures sanitaires ont coûté 10 milliards de dinars. Lors de son passage sur un plateau de Télévision privée, le DG du GATMA a précisé, que le groupe se prépare à la reprise de ses activités pour le transport des voyageurs, en affirmant qu’un navire sera préparé à cet effet.
Dans le domaine du fret maritime, le même responsable a réitéré la démarche des pouvoirs publics, visant à la reconstruction du pavillon national et la réduction des coûts de fret, avoisinant actuellement les 3 milliards de dollars, après avoir était de l’ordre de 4 milliards en 2019. Pour ce faire, cette flotte verra la réception de deux nouveaux bateaux, l’un en fin de cette semaine et l’autre en fin du mois prochain, auxquels s’ajoutent, dès l’année prochaine, des bateaux dédiés au transport des céréales et des conteneurs. Pour les céréales, M. Larbi a préconisé également une feuille de route à la hauteur du potentiel de l’Algérie, laquelle, précise-t-il, devra être menée avec l’OAIC.
Ghomri a expliqué, en outre, que le transport maritime, dans le monde entier, est dominé par 6 Compagnies maritimes internationales, en avouant qu’il est très difficile de s’imposer dans ce marché. Même des grandes puissances économiques font face à ce problème de monopole. Autrement dit, il n’est pas spécifique à l’Algérie. Le DG de la GATMA a laissé entendre, que malgré les efforts de renouvèlement et de la reconstruction du pavillon national, il reste de même très difficile de reconquérir les parts de notre marché. Les importateurs algériens sont victimes du dictat des armateurs, en leur imposant le mode Cost and Freight (CFR), Coût et fret. Ce mode de travail a écarté le pavillon national, de ce marché difficile à y accéder.
Z R.