Actualités
ACTUALITE

156 000 d’entreprises créées par des jeunes en 2017

Promotion de l’entrepreneuriat

Les jeunes diplômés s’intéressent de plus en plus à l’entrepreneuriat. Les chiffres sont à l’appui. Plus de 156 000 entreprises économiques ont été créées durant l’année de 2017, a annoncé, hier, le président du Jil FCE, Mohamed Skander.

Ce dernier a précisé que le réflexe d’entrepreneuriat parmi des jeunes ne cesse de se développer, donnant lieu à l’émergence de nombre de «success stories». Il a, dans ce cadre, souligné la nécessité de suivre et d’encourager cette dynamique de création d’entreprises par les pouvoirs publics et également par les grandes entreprises, à travers notamment l’émergence d’un véritable tissu de la sous-traitance.

Parmi les partenaires qui ont été à l’origine de cette dynamique, celui-ci cite l’Ansej, dont le programme, dit-il, a permis de donner un «grand souffle» à l’entrepreneuriat, en même temps de promouvoir un esprit d’entreprise du savoir-faire accumulé parmi les prétendants à la création de startups.

S’exprimant sur les ondes de la Radio nationale «Chaîne III», M. Skander a annoncé le lancement, vers la fin de l’année 2018, de l’incubateur créé à l’initiative du Forum des chefs d’entreprise. Il est basé sur le principe de la co-création fondé sur des relations étroites entre des jeunes entrepreneurs et des chefs d’entreprise.

A propos du taux de chômage affectant les diplômés universitaires (17,6% durant 2017) l’intervenant souligne la nécessité d’enseigner dans les universités, les mécanismes conduisant à la création et à la gestion de filières économiques.

Il y a beaucoup de sujets qui intéressent la jeunesse : culturels, sociaux et économiques, mais celui de «la création d’entreprises est un enjeu national», a déclaré le président de Jil FCE, qui a insisté à dire que «l’entrepreneuriat de la jeunesse n’est pas un débat d’élite économique » et que tous les Algériens doivent être associés à ce débat sur la création d’entreprises par les jeunes.

  1. Skander a rappelé que la grande partie de la population algérienne a moins de 30 ans. « L’Algérie, dira-t-il, est l’un des pays les plus jeunes de la région, il se construit et il va se construire avec sa jeunesse».

Selon le président du FCE, ces jeunes vont devoir, pour une bonne partie d’entre-deux, «créer des entreprises qui seront capables de porter l’économie de demain et de créer les emplois nécessaires» pour absorber toutes les personnes qui arriveront sur le marché du travail.

Concernant les entraves qui bloquent encore l’émergence de nouvelles PME, l’invité de la radio a cité le problème de ressource humaine, en affirmant dans ce cadre que «nous avons un grand déficit en matière de management. Un grand travail doit s’effectuer pour former les futures chefs d’entreprise capables».

L’autre problème, c’est le financement, ajoute-t-il, certains jeunes trouvent d’énormes difficultés pour garantir leurs crédits bancaires. À cet effet, il faut promouvoir et diversifier ce volet, tout en s’orientant vers la levée de fonds et de crédits auprès du marché boursier, la Bourse d’Alger. Enfin, le président du Jil FCE a cité les difficultés rencontrées par les jeunes entrepreneurs pour décrocher un plan de charges. Sur ce point, il a appelé à la mise en œuvre réelle de la disposition de réservation de 20% de la commande publique à ces jeunes.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page