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610 projets entrés en exploitation

La bureaucratie cède du terrain. La situation des projets d’investissement à l’arrêt pour divers raisons est en évolution constante. En effet, sur les 915 projets gelés, 867 ont déjà bénéficié de mesures exceptionnelles  de lever de gel  par les pouvoirs publics.

L’annonce a été faite hier par le médiateur de la République, Brahim Merad lors de son passage au Forum de la radio nationale. L’intervenant a ainsi, précisé que 610 projets sont déjà en production, dont certains exportent même des produits à l’étranger. Ils (ces projets) ont participé à la création de 34 000 postes d’emploi direct, ajoute-t-il.

Ceci a donné une nouvelle dynamique à l’activité économique au niveau régional et national d’une manière générale. D’ailleurs, des milliers autres emplois indirect dans les domaines des services à l’instar du transport, et également dans la sous-traitance ont été également créés.

« Le président de la République s’est engagé de redynamiser l’activité économique dans le pays en faisant barrage à la bureaucratie. Grâce à ces orientations, les projets d’investissement à l’arrêt seront tous lancés, tout en trouvant un cadre réglementaire à cette question. Le grand souci du président c’est de lever le gel sur ces projets créateurs de richesses, de valeur ajoutée et d’emplois», souligne Brahim Merad, en relevant que l’entrée en production de l’ensemble des projets (915), 54 000 postes emplois seront créés.

Sur un autre registre, le médiateur de la République a expliqué les motives  du gel de ces projets est du en premier lieu à la construction de ces usines sur des terrains à vocation agricole, extension des unités de production sans autorisation et d’autres problèmes liés à des autorisations du respect de d’environnements. « Avec l’appui des walis et du ministère de l’industrie, nous avons pu en l’espace de 6 mois à la lever de gel sur ce nombre important de projets», affirme-t-il. L’ambition du gouvernement, dira le médiateur de la République,  c’est de réduire au maximum le taux du chômage en 2023.

Ainsi, de capter des investissements étrangers directs (IDE) à travers la délocalisation de certaines filières industrielles vers notre pays, ayant des avantages comparatives importantes notamment la position géographique, la disponibilité de l’énergie, une main d’œuvre qualifiée moins cher. Tous ces atouts donneront à l’Algérie de nouveaux horizons afin de se hisser aux rangs de pays émergent dans les prochaines années. Selon le médiateur de la République, chaque région de notre pays à ses richesses et potentialités.

Il suffit juste de la valoriser pour le développement de la localité et de participer à l’essor de notre économie, dont sa diversification est l’un des engagements du président Tebboune dans son programme électoral. Selon Merad « le président Tebboune connait très les potentialités de chaque région et également la réalité du terrain. C’est pour cela, il a décrété l’année 2022 comme étant celle de la relance économique».

Depuis son arrivé au plais d’El Mouradia, le président a œuvré à l’amélioration du climat des affaires, en redonnant de la confiance aux investisseurs. Un nouveau Code de l’investissement sera bientôt promulgué, dont la durée de la législation est garantie au moins pour 10 ans.

Les textes d’applications de cette nouvelle loi sont en cours d’élaboration, notre Brahim Merad. En clair, cette nouvelle réglementation ouvrira les portes d’investissent dans tous les domaines (agriculture, industrie, tourisme, les mines et autres).

Outre le cadre législatif, des chantiers de réformes importants sont ouverts pour la refonte du système bancaire, financier et surtout fiscal dans le but de répondre aux aspirations des chefs d’entreprises.

Le médiateur de la République, Brahim Merad a fait savoir que son organisme  était destinataire de 61 400 de requêtes de la part des citoyens en 2021, dont 59 745 ont été traitées, soit 97,27%. Ceci montre le rôle important de cet organe sans la prise en charge des doléances des citoyens. Il a également souligné que 34 832 ont reçu des réponses de la part des institutions concernées, soit un taux de 58,30%.

Il est à noter que le président Tebboune a également procédé à la création d’une inspection et de contrôle d’urgence pour le suivi de la mise en application des décisions du gouvernement. «Cet  organe est destiné pour les responsables n’ayons pas  compris encore le message du président et continuer d’entraver les efforts du développement local», conclut-il.

Par Zahir Radji

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