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62 milliards de DA pour financer 933 000 projets

Le directeur général de l’agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM), Abdelfatah Djebnoune, a fait savoir, hier, que son agence avait octroyé, depuis sa création, 62 milliards de dinars pour le financement de 933 000 projets et la création d’un million et 380 000 emplois directs et indirects. En outre, M. Djebnoune a déclaré que les femmes représentent 63.59 % des bénéficiaires des crédits alloués par l’ANGEM, notamment dans l’achat de la matière première. Il a indiqué que dans le cadre de sa stratégie, son agence allouera 50 % de son budget en 2021 aux femmes, dont 40 % des crédits seront destinés aux femmes au foyer, contre 30 % au profit des femmes rurales. Ce responsable a rappelé que les pays de l’Europe, à l’instar de l’Espagne et l’Italie, avaient développé leur économie par la micro-entreprise et l’entreprise familiale. M. Djebnoune, qui s’exprimait sur les ondes de la Chaine I de la Radio nationale, a confirmé que l’agence nationale de gestion du microcrédit propose deux types de prêts, le premier pour l’achat de matières premières, dont la valeur ne dépasse pas 10 millions de centimes et peut atteindre 25 millions dans les wilayas du Sud, tandis que le second prêt concerne l’achat des équipements estimés à 100 millions de centimes. «Il y a une étude pour augmenter la valeur du prêt, mais pas à l’heure actuelle, étant donné les conditions économiques que traverse le pays», a-t-il ajouté. Questionné sur les difficultés de la commercialisation des produits de ces petits artisans, le DG de l’ANGEM a annoncé l’organisation de marchés de solidarité durant ce mois de Ramadhan aux bénéficiaires de ce dispositif afin de faire connaitre leurs produits au grand public et faire également écouler leur production. Ainsi, une plate-forme numérique est mise à la disposition d’artisans et producteurs par l’agence pour faire de la promotion à leur produit. Par ailleurs, les bénéficiaires d’un accompagnement de l’Etat via son dispositif ANGEM, dont leurs projets ont fait preuve, peuvent bénéficier d’un autre crédit pour l’extension de leur activité. Des discussions sont en cours entre les responsables de cette agence et l’ANADE (ex-Ansej) afin de mettre en place les mécanismes adéquats, permettant aux jeunes de l’ANGEM de dérocher des crédits plus importants, a-t-il annoncé. Cette démarche, dira-t-il, s’inscrit dans le cadre de la coopération intersectoriel du gouvernement. Ainsi, elle devrait aider les micro-entreprises à se développer, en créant plus de valeur ajoutée et notamment d’emploi. Cette revendication d’extension des projets, en passant d’un dispositif à un autre, a été soulevée et revendiquée par bon nombre de jeunes et artisans notamment. Une fois, la micro-entreprise atteint une taille importante, la révision de son plan de développement s’impose.  

Z.R

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