Le World Trade Center Algiers, annonce dans un communiqué, l’organisation le 16 Décembre à Alger, de la 7e Édition du Colloque sur la Contrefaçon en Algéri, dédié à la contrefaçon des produits pharmaceutiques.Une rencontre « fondée sur une approche autant technique qu’opérationnelle, en collaboration avec les institutions publiques compétentes, des organismes internationaux spécialisés ainsi que des experts du domaine ». Plusieurs thématiques seront abordées.
Il est question, précise le communiqué, du « rôle des Douanes Algériennes en matière de lutte contre la contrefaçon », des « initiatives de lutte contre la contrefaçon, avec la participation de l’Organisation Mondiale de la Santé / OMS et de l’Organisation Mondiale de la propriété intellectuelle WIPO », ainsi que la « contrefaçon des médicaments et stratégies technologiques pour sécuriser la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique ». S’y ajoutent la protection des patients et consommateurs à l’ère du E-Market été les Aspects Juridiques pour lutter contre la contrefaçon.
La contrefaçon en Algérie a constitué en quelques années «un phénomène ravageur », indique le WTCA dans un communiqué. Les produits contrefaits « sont légion sur le marché. Tous les domaines ou presque sont touchés ».
Le marché du médicament, comme n’importe quelle marchandise, relève la même source, « s’est fait une place dans la mondialisation. La libre circulation a ouvert la voie dont la perte de contrôle de la réglementation pharmaceutique est l’un des grands dangers ».
Dans ce nouvel environnement ainsi créé, « la notion de médicaments contrefaits est apparue, notion que l’on désigne généralement par intention frauduleuse ». Les produits contrefaits, lit-on sur le communiqué. L’absence de la pharmacovigilance dans certains pays d’Afrique «ne permet pas la notification des accidents ainsi que l’impact économique très important lié à la prise de ces médicaments contrefaits ». Devant l’ampleur que revêt ce fléau mondial auquel « l’Algérie a été brutalement confrontée ».
