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87 % des entreprises ne bénéficient pas des aides financières et de soutien à l’export

Réalisé par LAKAB Fouzia et AMOUR Lynda

La proximité aux pour les conseiller et les informer (création d’un « Espace conseil » avec mise à disposition d’Internet et permanences de spécialistes si besoin). Troisièmement, la modernisation de la formation au profit des PME, il s’agit de : – rénover les formations, notamment celles qui sont offertes par les CACI en collaboration avec les banquiers, pour y intégrer des formules accessibles aux PME comme l’affacturage et la lettre de crédit stand-by, – mettre sur pied des cycles de formation en matière de financements à l’attention des responsables commerciaux peu disponibles pour assister à des séminaires classiques ; des formules sur mesure en entreprise ou des formations sur Internet pourraient davantage répondre à leurs besoins ; cette formation mériterait d’être couplée à des formations relatives à d’autres procédures du commerce international. Au plan des entreprise, S’il est normal que l’Etat apporte quelques incitations et prenne en compte les intérêts de ses entreprises lors de négociations internationales, il est également essentiel que ces dernières, plus particulièrement les PME, parviennent à sortir d’une « logique de chasseur de primes ». 

Elles peuvent se faire aider mais doivent délaisser cette logique d’assistance pour privilégier d’autres axes : – intégrer l’exportation comme élément vital de leur stratégie en développant toute une logique de marketing sur les marchés de proximité et/ou sur les marchés plus éloignés, – faire l’effort de comprendre les différents marchés et de rechercher l’information sur les modes de pénétration de ceux-ci, les modes appropriés de financement et de garantie qui sont fonction des risques présents dans ces pays, etc. – évoluer vers une logique d’affaires pour mieux s’approprier leur projet et faire l’effort de dialoguer avec leur banquier et de s’intégrer dans différents réseaux d’exportateurs, avant de se lancer à l’exportation.

Le grand nombre d’entreprises interrogées ont commencé leurs activités à l’export après Cinque ans (53%) et 1ans (43%) de leur existence. Aussi l’’analyse de secteur d’activité de l’entreprise montre que la part des exportations hors hydrocarbures est représentée par des produits industriels et agroalimentaires. Les principaux clients qui absorbent la majorité des exportations de ces entreprises se concentrent sur l’Europe (France) et quelques pays arabes (Tunisie, Lybie, Maroc). 

Le grand nombre des entreprises questionnées presque la totalité (82%) possèdent des qualifications, compétences, du savoir faire, respectent les normes internationales et les conditions de déroulement de l’exportation. Néanmoins, elles n’exportent pas régulièrement (82%) malgré leur importance et leur poids sur le marché local, elles manquent de vision stratégique à long terme, la faible compétitivité,, manque d’expérience à l’étranger et l’absence d’informations fiables sur les opportunités du marché à l’étranger ainsi que le faible rapport << compétitivité qualité- prix>> des produits algériens avec la concurrence étrangère de plus en plus agressive même si les produits algériens sont certifiés aux normes internationales.

D’après notre étude, (87 %) des entreprises interrogées ne bénéficient pas des aides financières et de soutien à l’export. Hors (13%) ont bénéficié de soutien à l’export auprès des organismes publics tels que la chambre du commerce et industrie, ALGEX, CAGEX, mais ça reste toujours insuffisant. 

Le rôle de financement bancaire dans la vie et le développement des exportations hors hydrocarbures 

Concernant le rôle de financement, la plupart des PME exportatrices interrogées considèrent le problème d’accéder au financement et la lourdeur des procédures administratives un obstacle majeur à la croissance de leurs exportations. En réalité, les besoins de financement liés à l’innovation sont les plus importants chez la plupart d’entre elles du fait que c’est un marché concurrentielle. La majorité des PME presque la totalité indiquent aussi que les apports personnels sont des moyens les plus sécurisées et efficaces pour monter leurs exportations, ainsi selon ces entreprises les banques ne maitrise pas les démarches et les procédures pour les exportations.

Au plan bancaire, premièrement, l’amélioration de dialogue entre les PME et les banques qui passe par : – la détection des PME d’exporter mais non répertoriées dans les grandes banques en raison d’un chiffre d’affaires modeste. – l’accélération des prises de décision des agences locales et des différents services bancaires en instituant un système de certification ou un contrat de services ; – l’amélioration des informations bancaires sur les financements et, en particulier, les modes de financement les mieux adaptés aux pays et aux biens exportés, notamment par la promotion des sites bancaires à destination des PME.

Deuxièmement, le renforcement de l’offre et la visibilité des produits, cela peut se concrétiser de plusieurs façons : – en faisant la promotion à l’étranger et notamment auprès des pays importateurs de la procédure de lettre de crédit stand-by encore mal connue et plus simple et moins lourde qu’un crédit documentaire, – en incitant les sociétés d’affacturage à créer ou à développer l’affacturage international qui représente, pour certaines d’entre elles, une faible part de leur activité, – en réintégrant un volet « financements bancaires » ou « pratiques bancaires » dans les séminaires-pays organisés par les organismes d’appui. – en réorganisant le fonctionnement des agences bancaires, d’une part, par la sensibilisation des chargés de clientèle aux divers moyens de financement des opérations internationales et, d’autre part, par la mise sur pied d’un service de proximité aux pour les conseiller et les informer (création d’un « Espace conseil » avec mise à disposition d’Internet et permanences de spécialistes si besoin). 

Troisièmement, la modernisation de la formation au profit des PME, il s’agit de : – rénover les formations, notamment celles qui sont offertes par les CACI en collaboration avec les banquiers, pour y intégrer des formules accessibles aux PME comme l’affacturage et la lettre de crédit stand-by, – mettre sur pied des cycles de formation en matière de financements à l’attention des responsables commerciaux peu disponibles pour assister à des séminaires classiques ; des formules sur mesure en entreprise ou des formations sur Internet pourraient davantage répondre à leurs besoins ; cette formation mériterait d’être couplée à des formations relatives à d’autres procédures du commerce international. Au plan des entreprise, S’il est normal que l’Etat apporte quelques incitations et prenne en compte les intérêts de ses entreprises lors de négociations internationales, il est également essentiel que ces dernières, plus particulièrement les PME, parviennent à sortir d’une « logique de chasseur de primes ». Elles peuvent se faire aider mais doivent délaisser cette logique d’assistance pour privilégier d’autres axes : – intégrer l’exportation comme élément vital de leur stratégie en développant toute une logique de marketing sur les marchés de proximité et/ou sur les marchés plus éloignés, – faire l’effort de comprendre les différents marchés et de rechercher l’information sur les modes de pénétration de ceux-ci, les modes appropriés de financement et de garantie qui sont fonction des risques présents dans ces pays, etc. – évoluer vers une logique d’affaires pour mieux s’approprier leur projet et faire l’effort de dialoguer avec leur banquier et de s’intégrer dans différents réseaux d’exportateurs, avant de se lancer à l’exportation.

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