Alger accueillera, le 10 mai 2025, la première édition de l’African Legal Innovation Forum (ALIF), un événement inédit consacré à l’innovation juridique sur le continent africain. Organisé à l’hôtel Ferdi Lilly par le hub algérien SPAS JuridiLab — labellisé par le ministère de l’Économie de la Connaissance, des Startups et des Microentreprises —, le forum bénéficie du parrainage de ce ministère ainsi que du soutien du ministère de la Justice.
Cette rencontre rassemblera des avocats, notaires, huissiers de justice, juristes d’entreprise, startuppeurs, experts en intelligence artificielle et décideurs publics et privés autour d’une ambition commune : faire de l’innovation un levier de modernisation du secteur juridique en Afrique. En partenariat avec les ordres professionnels, ALIF se veut un espace d’échange sur l’intégration des technologies émergentes dans les pratiques juridiques, à l’heure où l’intelligence artificielle, la cybersécurité et la digitalisation redéfinissent les contours des métiers du droit.
Le programme de cette première édition s’annonce riche et structuré. Des conférences animées par des spécialistes aborderont les grands enjeux liés à la transformation numérique du secteur, tandis que des ateliers pratiques permettront aux participants de découvrir des outils concrets pour optimiser leurs méthodes de travail et digitaliser leurs services. Des temps de réseautage sont également prévus, offrant aux participants l’occasion de tisser des liens avec des investisseurs, des entrepreneurs LegalTech et des responsables institutionnels.
Au-delà des échanges, ALIF vise à promouvoir activement l’innovation dans le secteur juridique africain. Il s’agit de créer un environnement propice à l’émergence de projets novateurs, de valoriser les startups locales du domaine juridique, et de renforcer les passerelles entre les professionnels du droit et les acteurs de la technologie. L’événement se positionne ainsi comme un catalyseur pour le développement d’un écosystème LegalTech africain dynamique et inclusif.
En initiant ce forum, l’Algérie affirme son engagement à accompagner la mutation numérique du droit sur le continent, et entend contribuer à une réflexion élargie sur les implications de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies dans l’exercice des professions juridiques. ALIF s’annonce comme une plateforme stratégique pour anticiper les évolutions à venir et penser le droit africain de demain.
