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Aller au-delà de la «mentalité du diplôme»

Université algérienne et réalité économique

Faut –t- toujours que l’université algérienne n’arrive pas à rivaliser avec les autres universités du monde ? Le classement mondial dans ce domaine nous le confirme encore une fois mais des spécialistes apportent des réponses à cette situation.

Le professeur  d’économie de l’université  de Tiaret aya Abderrahmane essaie d’apporter quelques réponses à cette situation après qu’un classement détérioré a été maintenu encore une fois pour les universités algériennes et ce selon les résultats du classement élaboré par le site international  Web Matrix  pour l’année 2017.

Sur cette base, l’université algérienne figure dans  la 42 place sur le plan arabe tandis que sur le plan mondiale, le classement apparait beaucoup plus détérioré avec  la 2341 place.

Malgré que ce genre de classement n’est pas toujours «  logique » selon le même intervenant,  l’université algérienne peine à trouver « la qualité » qu’il faut pour les études et les recherches établis, une chose qui s’ajoute malheureusement à cette maigre optimisation des recherches scientifiques par les entreprises économiques.

Quand on parle de « qualité » dans ce domaine,  c’est surtout par rapport au « cursus universitaire » de l’étudiant lui-même une fois qu’il termine ses études, cet élément porte atteinte même à la capacité de production économique dans notre pays alors qu’elle ne peut réussir que si elle se repose sur deux volets : le capitale financier ainsi que la ressource humaine.

C’est à l’université qu’incombe ce rôle qui consiste à faire de l’étudiant, une vraie ressource humaine mais seulement voilà  cet objectif est absent même au niveau de la mentalité de l’étudiant qui se contente de travailler seulement pour avoir un diplôme,  selon les propos du professeur d’université aya Abderrahmane.

C’est ce constat qui fait que l’étudiant, une fois qu’il a eu son diplôme, se heurte à une réalité difficile face au marché du travail , certains étudiants ne ménagent pas d’efforts pour se former en informatique et dans les langues étrangères pour mieux faire face à cette réalité mais malheureusement d’autres étudiants ne suivent pas toujours ce chemin.

D’autres éléments s’ajoutent aussi à cette situation difficile de l’université algérienne ainsi « la désignation des responsables à la tête des universités » obéit avant tout à « une dimension politique  et ce loin du critère de la compétence» toujours selon le même intervenant qui  affirme tout de même ne pas généraliser cette approche pour tous les responsables d’universités en Algérie.

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