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Appels à solidarité pour aider les économies pauvres

Par Abdelkader Mechdal      

Pour toute situation exceptionnelle, des solutions exceptionnelles. C’est ce qui ressort de l’intervention des institutions multilatérales envers les groupes de pays qui rencontrent des difficultés quant à l’organisation des aides au secteur économique et social, indispensable pour faire face aux effets néfastes de la pandémie du coronavirus sur les porteurs de projets et ce qui s’en suit sur l’alimentation des difficultés rencontrées par les citoyen pour maintenir un niveau de vie décent.

Les instances onusiennes insistent sur l’importance de la solidarité au sein du pays et entre les groupes de pays, pour faire face aux risques de voir le niveau de vie dans les pays à moyen revenu et ceux les plus démunis, diminuer davantage à cause de la perte des postes d’emploi qui vont être générés par la fermeture des projets faute de consommation après que les gouvernements ont imposé le confinement comme solution à la propagation du coronavirus. Cette solidarité doit toucher toutes les franges de la société qui ont besoin d’aide, pour leur permettre de maintenir un niveau de consommation en mesure de les prémunir pendant la période de confinement, et au-delà quand il s’agira de reprendre les plans de relance économique.

En fait, ces institutions avouent implicitement que le rétablissement de la situation économique, surtout dans ce genre de pays, sera difficile et aura besoin de temps, chose qui ramènerait à mettre en œuvre des plans d’intervention à moyen terme, et dans une logique de solidarité nationale et régionale. A partir de ce constat, des recommandations ont été élaborées dans le sens d’aider les décideurs à mieux prendre en charge les besoins vitaux de leurs populations. Il s’agira pour ce qui est des plans internes à tout pays, de protéger les gens en besoin et de consolider leurs systèmes de protection sociale, ainsi que de préconiser des aides financières aux détenteurs des petits projets pour leur éviter les situations de faillite.

Dans un cadre global, il faudra appliquer des mesures monétaires et financières pour alléger les dépenses financières des porteurs de projets, et les inciter à maintenir un certain niveau d’activité dans un cadre concerté respectant le confinement et la distanciation sociale. Tout comme il sera primordial d’encourager toutes les activités économiques dans le domaine de l’alimentaire et du sanitaire, dans le but de mobiliser les capacités de production internes en vue de couvrir les besoins nationaux, mais aussi d’exporter ces biens très demandés dans les différents pays du monde. 

Là, il faut remarquer que l’Algérie a pris des mesures en ce sens, et les engagements publics se sont élargis pour toucher tous les opérateurs économiques, y compris ceux du secteur privé qui travaillent et dominent des sphères entières de la production des produits alimentaires, du médicament et des produits d’hygiène. Un plan national dans ce sens est en application, s’appuyant sur les moyens financiers dont dispose le pays, mais aussi en recourant à des restrictions budgétaires exceptionnelles. 

Pour ce qui est de la solidarité régionale, les instances onusiennes appellent à la création de fonds entre les groupes de pays, pour mobiliser les aides financières au profit des plus faibles, pour éviter des situations extrêmes, surtout que les rapports d’experts parlent de plusieurs centaines de millions de personnes qui vont alourdir le nombre des gens vivant dans la famine. Une solidarité qui rencontre en fait des difficultés énormes à se concrétiser, surtout dans les régions connaissant des conflits armés entretenus par des pays riches, comme la région du monde arabe.

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