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ASC: la coopération au centre de la transformation numérique du continent

La Conférence africaine des start-up, organisée à Alger, a réuni vendredi des ministres et responsables africains dans le cadre d’un sommet ministériel. L’événement a mis en lumière l’importance d’une action commune pour accélérer la transformation numérique en Afrique, tout en soulignant le rôle central de l’Algérie dans le parachèvement de la renaissance du continent.

L’Afrique en quête d’émancipation technologique

Mohamed Mouloud Mohamed Fadel, ministre des Affaires économiques et financières de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a salué cette initiative, affirmant que son pays s’inscrivait pleinement dans « la dynamique africaine pour l’émancipation technologique ». Il a rappelé que cette ambition s’inscrit dans la continuité des luttes africaines pour l’indépendance et la décolonisation.

Selon lui, l’intelligence artificielle (IA) représente une opportunité majeure pour permettre à l’Afrique de réaliser des avancées significatives dans des secteurs clés tels que l’agriculture, la santé, l’éducation et la cybersécurité, tout en favorisant des solutions durables aux enjeux environnementaux. Le ministre sahraoui a également évoqué la tenue, du 1er au 3 décembre prochain, d’une conférence intitulée L’innovation au service des réfugiés sahraouis, démontrant l’engagement de son pays en faveur de l’innovation.

Une vision continentale partagée

Les ministres présents ont salué le rôle de cette conférence dans la concrétisation des aspirations africaines en matière d’innovation. Bayissa Bedada, ministre d’État à l’Innovation et à la Technologie d’Éthiopie, a qualifié cette rencontre de « remarquable », affirmant qu’elle reflète les ambitions africaines pour un avenir numérique.

Sofiene Hemissi, ministre tunisien des Technologies de la Communication, a, quant à lui, souligné l’importance d’un cadre juridique adapté pour favoriser l’émergence des start-up et l’adoption de l’IA. Il a insisté sur le développement des ressources humaines, qu’il considère comme le principal atout des pays africains.

Coopération et innovation au rendez-vous

Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique de la République du Congo, a plaidé pour une plus grande collaboration entre les pays du continent. Selon lui, « il est essentiel que l’Afrique parle d’une seule voix » pour tirer parti des opportunités technologiques et économiques.

En marge de cette conférence, des porteurs de projets et start-up africains exposent leurs innovations, établissant des partenariats en vue de développer des solutions adaptées aux besoins du continent.

Une feuille de route pour l’avenir

Cette 3e édition de la Conférence africaine des start-up se poursuivra jusqu’au 7 décembre. Les participants travaillent sur une feuille de route stratégique visant à accompagner la mise en œuvre de la Stratégie africaine en matière d’intelligence artificielle, un outil essentiel pour positionner le continent sur la voie de l’économie numérique et du développement durable.

 

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