Appelant à un meilleur accompagnement logistique et bancaire des exportateurs, le président de l’association des producteurs et céramistes algériens Mohamed-Moncef Bouderba, a estimé que le contexte de conflit Russo-ukrainien ouvre des perspectives économiques pour la céramique algérienne, qui pourrait trouver preneur sur les marchés européen.
En effet, Lors de son intervention sur les ondes de la radio chaîne 3, le président de l’association a expliqué que la céramique algérienne est aujourd’hui aux normes internationales, affirmant que cela est du au grand degré de métrise des nouvelles technologies. Dans ce même ordre d’idée, l’industriel a expliqué que le contexte de conflit entre la Russie et l’Ukraine poivrait offrir des perspectives économiques pour la céramique algérienne, précisant dans ce sens que cette dernière est très concurrentielle et pourrait trouver sa place sur les marchés des pays du sud de l’Europe.
Cependant, l’intervenant a fait savoir que cet objectif ne peut être atteint sans un réel soutien et un accompagnement sur les plans de la logistique et du transport, accompagnés d’une véritable révolution bureaucratique et bancaire. Il a affirmé dans ce sens que l’Algérie accuse un certain retard dans les domaines de la logistique et du transport. Même s’il salue la libéralisation de secteur et son ouverture récente à l’investissement privé, il a insisté sur la modernisation de nos capacités de transport aérien, maritime et ferroviaire, qui selon lui sont étroitement liée aux objectifs d’exportation. Dans ce contexte, l’invité de la rédaction de la Chaine 3 a appelé à un meilleur accompagnement des exportateurs algériens, estimant que les premières expériences d’exportation sont encourageantes. Si ces conditions sont réunies, l’Algérie a une carte à jouer sur son commerce extérieur. A nous de relever le défi, a exhorté le président de l’Association des producteurs et céramistes algériens
Par ailleurs, Moncef Bouderba, a estimé être pour une convertibilité intelligente, qui préserve les acquis sociaux, mais qui prenne également en considération la performance de l’acte économique. L’invité de la rédaction a également plaidé pour une collaboration étroite entre la Banque d’Algérie et le secteur économique, afin d’arriver à une réelle réforme bancaire, qui prenne en charge la perte de change et la convertibilité du dinar.
Par LARBI SIDALI