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Bouteflika appelle à préserver l’école des intérêts politico-idéologiques

61e anniversaire de la Journée nationale de l’étudiant

A l’occasion de la célébration du 61e anniversaire de la Journée de l’étudiant, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans un message lu par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a exhorté, hier, samedi, à préserver l’école et l’université des luttes politiques et idéologiques, dans la mesure où, a-t-il rappelé, celles-ci, «ne sont ni un terrain de conflits, ni un espace d’intérêts, d’idéologies ou de compétition politique.

Tout un chacun doit respecter le campus universitaire d’autant qu’il s’agit de l’avenir de nos générations futures».Un message des plus opportuns s’il en est au vu de ce que subissent depuis des lustres ces sanctuaires du savoir en termes d’«enseignements», dévoyés, où le prêche et l’inquisition politico-idéologique notamment, ont tôt fait de prendre le pas sur leur vocation.

Le chef de l’Etat suggérant tout le mal et le retard qu’induisent ces pratiques à l’encontre de l’intérêt de l’apprenant, et partant, de l’avenir de la nation, en termes de développement, il rappellera à cet égard que de nombreux domaines économiques, tels que l’agriculture et l’industrie par exemple, étant en «quête de compétences et de connaissances alors que nous enregistrons, avec regret, l’existence du chômage dans les rangs de nos diplômés universitaires».

Pour le chef de l’Etat, cette réalité serait d’autant moins acceptable que «nous disposons suffisamment de structures et d’encadrement pour nous fixer comme objectifs légitimes, l’intégration davantage de technologies, la promotion des branches des sciences exactes, l’ouverture sur les langues étrangères et la coopération avec les autres universités du monde pour garantir à l’université algérienne une place dans ce nouveau siècle».

Un défi d’autant moins farfelu, a-t-il suggéré, qu’en dépit «des voix pessimistes et subversives (qui) s’élèvent, de temps à autre, pour dénigrer injustement l’université algérienne et ses résultats humains, mais la meilleure réponse àleur apporter est la place qu’occupent les nombreux diplômés de nos universités, qui ont fait le choix de l’émigration, dans les pays occidentaux» a-t-il relevé.

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