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La situation des entreprises du BTPH est déplorable. Sans plan de charges depuis plusieurs mois, les chefs d’entreprises activant dans ce domaine ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, tous les indicateurs et les voyants sont au rouge.
Le président de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) interpelle les pouvoirs publics sur cette situation difficile qualifié d’asphyxie. Ce dernier a fait savoir dans une déclaration à un site électronique que 2500 entreprises ont été contraintes à mettre la clé sous le paillasson.
En effet, Aujourd’hui, avec la persistance du Covid-19 et l’apparition de nouveaux variant de la Covid-19, ces entreprises du secteur du Btph auront du mal à retrouver l’équilibre et se relancer. Toutefois, M. Kheloufi a estimé que la relance de l’industrie est toujours possible.
Pour illustrer ses propos, l’intervenant a proposé au gouvernement, notamment le ministère des Finances pour mettre en place des dispositions dans la loi de Finances 2022, permettant d’accorder des aides directes à l’entreprise ainsi que les fabricants des matériaux de constructions. Ainsi, il a préconisé d’achever et d’entamer les mégaprojets.
Un avis que partage-le président de l’Association des céramistes algériens (ACA), en l’occurrence Mohamed-Moncef Bouderba, en appelant le gouvernement à soutenir le secteur du BTPH. « Ce qui nous préoccupe actuellement, c’est la relance de l’habitat social et promotionnel. Le logement promotionnel a continué à fonctionner durant la crise sanitaire, c’est d’ailleurs ce qui nous a permis de rester en vie, mais il faut que le gouvernement relance les grands projets de logements initiés en 2018 et 2019», a-t-il préconisé. Et d’ajouter : « Il faut que le gouvernement relance le bâtiment car, comme le dis si bien l’adage, quand le bâtiment va, tout va».
«Nous demandons un plan de relance du secteur de l’habitat…», avait souligné le président de l’ACA dans une déclaration à la radio. Face à cette situation difficile, Bouderba a appelé à la mise en place d’un fonds de compensation pour les entreprises impactées par la pandémie de Covid19. Il est à noter que la filière de la céramique a enregistré une baisse de 60% de son chiffre d’affaires durant cette double crise sanitaire et financière. En outre, le président de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), a appelé à la création d’un Observatoire national des entreprises algériennes qui aura pour rôle de formuler des propositions et de fournir à l’Etat des outils de travail lui permettant d’aider les entreprises en difficulté.
La création de cet observatoire constitue une «urgence» afin de lever le «flou qui entoure la situation des entreprises algériennes depuis déjà quelques années», avait affirmé Kheloufi lors d’une conférence de presse animée au siège de l’AGEA. Plaidant pour le rattachement de cette instance au président de la République, M. Kheloufi a estimé que «seul le Président est en mesure de faire quelque chose pour la relance des entreprises».
