Désigné par Paris comme la cause de ses déboires en Afrique, Moscou récuse les accusations françaises d’ingérence et renvoie les Européens à leurs fautes sur le continent africain et à leur vision manichéenne de la politique internationale.
«Si les soldats français au Mali n’ont pas été à la hauteur des attentes des dirigeants de ce pays, la faute ne nous incombe pas». Lors d’une conférence de presse ce 24 janvier, Sergueï Lavrov a taclé les accusations d’Emmanuel Macron à l’encontre de la Russie, à la suite de l’ultimatum adressé à Paris par Ouagadougou.