Café à 30 DA, Mokrani affirme qu’il s’agit d’une démarche de régulation du marché

Ahmed Mokrani, directeur général de la Régulation et de l’Organisation des Activités, au ministère du Commerce, a déclaré, lors de son passage, ce mercredi, à la Radio nationale, que les mesures prises par le ministère ont commencé à rapporter leurs fruits.
Il a dit qu’il s’agit d’un travail continu pour éliminer toutes les perturbations au sein des marché, et protèger le pouvoir d’achat des citoyens.
Mokrani a souligné que, concernant le produit du café, il ne s’agit pas d’une fixation du prix à 30 DA, mais plutôt d’une démarche pour réguler la marge bénéficiaire au profit du citoyen, et vendre le café à un prix raisonnable.
Il faut se rappeler que le gouvernement algérien a décidé de mettre une enveloppe de 420 milliards de dinars pour subventionner le produit du café, lors de son Importations par les opérateurs économiques.
Mokrani a évoqué l’existence d’une résistance contre les décisions prises par le Gouvernement, en accusant des commerçants qui cherchent à imposer des prix injustifiés. Il a en expliqué qu’au moment où le prix du café a été à 1800 DA, le prix de tasse de café a été vendu entre 50 DA et 60 DA. Aujourd’hui, après la décision du Gouvernement de subventionner le café vert, le prix du café Arabica et Robusta ont baissé entre 1000 DA et 1200 DA. Donc, il est inutile de continuer de vendre le café à 60 DA et 70 DA.
Le responsable du ministère du Commerce Intérieur poursuit son intervention, en clarifiant que 1 kilogramme de café donne 70 tasses de café. Et, en faisant un simple calcul, les commerçants réalisent une grande marge de bénéfices atteignant les 2000 DA.
Par ailleurs, Ahmed Mokrani a affirmé que son ministère a réalisé un avancement satisfaisant en matière de capacité de stockage, qui atteint maintenant les 5 et 6 mois pour la plupart des produits alimentaires de large consommation comme la farine,le semoule dur et la poudre de lait.
Aussi, il a affirmé que le ministère du Commerce Intérieur possède une image globale et détaillée sur les produits consommés. Il a souligné qu’un travail de coordination est en train de se faire avec le ministère de l’Agriculture pour établir une feuille de route permettant de poursuivre la distribution des produits. Car il n’est pas compréhensible qu’un produit se vend à 20 DA dans le champ, alors qu’il circule à 120 DA et 150 DA chez les marchands en détail. C’est le même cas pour la culture de volaille, où 70% des opérateurs sont des petits éleveurs.
Il est bien nécessaire de recourir aux résultats des statistiques agricoles pour savoir en détail les véritables capacités de production de l’agriculture, sinon il sera toujours difficile de garantir l’approvisionnement du marché national,finit le responsable du ministère du Commerce Intérieur