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Chafika Larbaoui, directrice d’«El Wassat» et du «Chiffre d’Affaires» : «Une bonne application du décret de la presse électronique permettra de déjouer les objectifs des intrus»

La directrice du journal «El Wassat», Chafika Larbaoui, a valorisé la publication dans le journal officiel  du décret exécutif portant sur les modalités de la gestion des médias électroniques, considérant par la même que la tutelle est dans l’obligation d’assainir la profession et empêcher les «intrus» d’occuper la scène médiatique.

Dans une interview publiée par le même journal, l’intervenante a souligné que ce décret, qui porte également sur le droit de réponse et la correction sur les sites électroniques, «revêt d’une grande importance, mais peut générer également plusieurs risques d’où l’importance de déterminer les conditions nécessaires à la pratique de la presse électronique, qui doivent faire l’objet d’une véritable application sur le terrain…la tutelle en est responsable».

Cette approche développée par Chafika Larbaoui , qui est aussi directrice de publication du journal francophone «Le Chiffre d’Affaires»,  émane de son souci de voir «la précipitation de beaucoup d’intrus à notre métier à lancer des sites électronique en vue d’obtenir de la publicité publique ce qui implique un véritable travail de contrôle pour déjouer leurs démarches».

Même si l’une des conditions portant sur la création de sites électroniques incombe trois années d’expérience, Mme Larbaoui affirme que «cela n’est pas suffisant par rapport à l’influence que détient ce genre de médias sur l’opinion publique ou sur les décideurs.  Dans ce sillage, j’aimerais dire que j’ai reçu plusieurs demandes provenant de journalistes qui ne détiennent même pas l’expérience requise, pour leur attribuer des attestations de travail en vue de créer des sites électroniques, ma réponse était un refus catégorique, car leur permettre une telle chose va à l’encontre de la déontologie du métier».

L’intervenante a également valorisé cette condition qui interdit tout «financement étranger» pour les sites électroniques algériens qui seront à présent dans le sillage «DZ».

«L’appui des sites électroniques par des parties étrangères ouvre grandement les portes pour les exploiter dans des objectifs visant l’Algérie elle-même. La presse électronique est dans l‘obligation de justifier sa source de financement d’autant plus que le financement étranger signifie la complicité».

Concernant l’avenir de la presse-papier dans cette conjoncture caractérisée par la prévalence de la presse électronique, la même directrice pense qu’«elle est devant un défi majeur après le choix pour la numérisation adoptée par l’Etat» ajoutant par la même que pour qu’elle puisse tenir, la presse- papier doit se baser sur «des contenus plus sérieux et plus attractifs basés sur des genres journalistiques précis comme les enquêtes, analyses et les grandes interviews». «La presse-papier doit également faire l’objet d’une véritable réorganisation de façon à ce que le soutien dont elle bénéficie soit en fonction de la qualité de son contenu», conclut- elle à la fin. Synthèse et traduction : Aziz Latreche

 

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2 commentaires

  1. Tres bonne initiative de la part de Mme larbaoui .
    C’est un sujet d’une extrême importance vue la diversité des réseaux sociaux médiatique,qui ont été exploités par des intrus comme elle à cité ,d’ou the fake news quis ont inondé toute la scène médiatique.
    Bravo Mme.

  2. En ma qualité d’ex-directeur central (Directeur des Ressources et Planification ) a l’API filiale ‘APS, dans les années 1985/1991 et Journaliste et après Directeur de la Coordination du Journal « Le Jeune Indépendant » et actuellement retraité de ce dernier personnellement je soutien cette Directrice sur ces propos en effet certain site électronique bénéficie de la pub hors certains journaux reçoit des miettes attribué par le monopole (ANEP). La Directrice a tracé les grandes lignes de cette distribution a des sites électronique inconnu ou soutenu je ne sais par qui. Concernant le décret le seul responsable c’est la tutelle pour revoir la situation.

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