Création d’un conseil d’affaire

Par : LARBI SIDALI
Dans le cadre de la visite du président mauritanien en Algérie et afin de tisser des liens a vocation économique, la Confédération algérienne du patronat citoyen CAPC a signé hier un protocole d’accord avec l’Union nationale du patronat mauritanien UNPM, portant création d’un Conseil d’affaires algéro-mauritanien
Paraphé par le président de CAPC, Sami agli et celui de l’UNPM, Mohamed Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, ce Conseil d’affaires vient « consolider et renforcer la coopération entre deux économies en pleine dynamique de restructuration, de transformation et d’ouverture », a-t-on expliqué lors de la cérémonie de signature de ce dernière.
Dans ce contexte, le président de la CAPC a expliqué que la création de ce Conseil d’affaires devrait consolider également la volonté des deux pays de construire un partenariat stratégique à travers la création en avril dernier d’un comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien dont l’objectif est de renforcer l’investissement et les échanges commerciaux au niveau des zones frontalières communes. Sami Agli a également précisé à cette occasion que la CAPC et l’UNPM s’engagent notamment dans le cadre de ce protocole d’accord, à organiser des manifestations économiques et commerciales et des rencontres B to B afin de faciliter l’accès à l’information, orienter les opérations économiques des deux pays et leur permettre d’identifier les opportunités de coopération et renforcer les échanges commerciaux
Pour sa part, Ould Cheikh président de l’Union nationale du patronat mauritanien a relevé l’importance de ce Conseil d’affaires qui permettra de renforcer les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie, et de promouvoir les liens entre les investisseurs des deux pays. Toujours dans ce sens, il s’est réjoui de la signature, d’un accord entre l’Algérie et la Mauritanie relatif à l’ouverture de la route reliant Tindouf et Zouerate en Mauritanie, évoquant dans ce contexte que cela devrait renforcer les échanges notamment dans les domaines de la pêche, l’agriculture, l’industrie agroalimentaire et les services entre les deux pays ainsi qu’a la réduction des coûts du fret des marchandises et encourager l’investissement. Ould Cheikh a affirmé dans la même optique que « cette route aura un impact positif sur le développement de la coopération et la promotion de l’investissement dans le cadre gagnant-gagnant ».