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«De nombreuses compagnies étrangères s’intéressent à l’investissement en Algérie»

Ould Kaddour

De nombreuses compagnies étrangères s’intéressent à l’investissement en Algérie, a affirmé, lundi à Hassi Messaoud (900 km au sud d’Alger), le président-directeur général (PDG) du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour.

Parmi ces compagnies étrangères, figurent ENI, BP et Shell, qui «sont extrêmement intéressées par l’investissement et la relance de leurs activités en Algérie qui est devenue un pays fréquentable grâce à sa sécurité», a-t-il précisé lors d’un point de presse organisé au terme d’une visite de travail dans la région.

«C’est un signe très positif qu’il faudra encourager et préserver et la presse a un rôle important à jouer dans ce sens», a-t-il indiqué, ajoutant que «l’Algérie est un pays debout et les gens cherchent à travailler avec nous».

  1. Ould Kaddour a visité, auparavant, un site devant accueillir le projet d’un complexe médico-socioculturel, visant à répondre aux besoins croissants en matière d’amélioration de la prise en charge sociale des travailleurs de Sonatrach et de leurs ayants droit, selon les explications fournies sur place à la délégation.

Doté d’un financement global de 1,55 milliard de DA, ce futur complexe multifonctionnel, qui sera construit au niveau du quartier Ennasr (périphérie Ouest de la ville d’Ouargla), disposera de diverses installations, notamment un hôtel, un jardin pour enfants et un centre médico-social, a-t-on expliqué.

A Hassi Messaoud, le PDG du groupe Sonatrach a visité une unité de traitement du brut du Sud (UTBS), conçue pour traiter la totalité du pétrole brut du champ de Hassi Messaoud qui totalise actuellement plus de 1 000 puits.

Opérationnelle depuis 2010, cette unité a été réalisée par Saipem (Compagnie italienne spécialisée dans la recherche et les forages pétroliers et intégrée dans le groupe ENI), et offre une capacité de traitement de 300 000 barils/ jour.

L’UTBS de Hassi Messaoud est initialement destinée au traitement du brut séparé provenant de six unités satellites, selon sa fiche technique.

En synergie avec le développement de la périphérie Sud de Hass Messaoud, en utilisant des moyens propres de la région, l’UTBS prend en charge le traitement de la production séparée de cette zone, est-il précisé.

Occupant déjà plus de 10% du marché

Les produits algériens en force en Mauritanie

L’Algérie veut doubler ses échanges commerciaux avec les pays voisins, notamment avec la Mauritanie, considérée comme la porte de l’Afrique de l’Ouest. À cet effet, une forte délégation algérienne composée de responsables officiels du gouvernement et d’hommes d’affaires se trouve actuellement à Nouakchott pour participer à la quatrième édition de la foire dédiée exclusivement aux produits algériens.

Ainsi, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, qui veut dynamiser le commerce extérieur, rencontrera des responsables mauritaniens afin de trouver de nouveaux mécanismes pour renforcer les relations bilatérales et également les échanges commerciaux.

Par Zahir R.

  1. Djellab aura l’occasion, également, d’examiner la possibilité de réduire les droits de douane sur les produits algériens, à même de permettre aux opérateurs algériens d’exporter aisément leurs produits.

Les conventions des échanges commerciaux bilatéraux conclues en 1996 seront remises sur la table des négociations lors de la tenue du forum d’affaires algéro-mauritanien prévu durant cette manifestation économique, afin de les mettre à jour avant de s’orienter vers une convention d’échange commercial préférentiel entre les deux pays.

Dans une déclaration à la presse à la veille de l’inauguration de la foire, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a déclaré que les produits algériens, à l’instar des fruits et légumes, l’électronique, les détergents, le plastique, le matériel agricole, et les dattes…etc. connaissent une présence «forte et plus marquée en Mauritanie». Les produits algériens se taillent, depuis 2017, une part de plus de 10% du marché mauritanien.

Le ministre a précisé que les entreprises algériennes avaient tenu à élaborer plusieurs études concernant le marché mauritanien, lesquelles leur ont permis de déterminer les marchandises prisées par les opérateurs et consommateurs mauritaniens.

Et d’ajouter : «La Mauritanie représente un marché de 04 milliards de dollars d’échanges commerciaux. L’Algérie devrait avoir sa propre part de marché».

Afin d’atteindre cet objectif, affirme-t-il, le gouvernement a élaboré un programme ambitieux, à travers notamment la réalisation de bases logistiques dans la wilaya de Tindouf en vue de permettre aux opérateurs de stocker les marchandises et de les acheminer vers la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest en général, en sus d’autres bases qui seront également créées dans la wilaya de Tamanrasset en 2019. L’ouverture récente du passage frontalier Mustapha Ben Boulaid à Tindouf, a permis aux opérateurs algériens, ajoute-t-il, de se lancer directement

dans les opérations d’exportation et de transport de marchandises avec des camions semi-remorque de transport des marchandises. Ce passage terrestre de Tindouf, qui a coûté au Trésor public plus 8,5 millions d’euros, a permis de réduire la durée du transport de marchandises à 7 jours, une durée qui sera ramenée à seulement 5 jours.

Pour ce faire, un soutien sera apporté à la Société nationale de transports routiers «Logitrans», afin qu’elle accomplisse son rôle dans le domaine du transport des différents marchandises algériennes à destination de la Mauritanie. Par ailleurs, les pouvoirs publics sont appelés à consentir d’autres efforts notamment dans le système bancaire qui reste le maillon faible de la chaîne d’exportation. Des opérateurs économiques ont interpelé récemment le gouvernement sur la nécessité de l’ouverture d’agences bancaires au niveau de Tindouf et Tamanrasset et également sur le territoire mauritanien.

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