Décès de Sid Ahmed Ghozali : Une figure clé de l’Algérie post-indépendance s’éteint à 88 ans

L’ancien ministre et chef du gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, est décédé ce mardi à l’âge de 88 ans, des suites d’une longue maladie. Hospitalisé depuis plusieurs jours à l’hôpital militaire d’Aïn Naadja à Alger, il laisse derrière lui un parcours marqué par des responsabilités majeures au sein de l’administration algérienne.
Ingénieur diplômé de l’École nationale des ponts et chaussées de Paris (ENPC), Ghozali a occupé des fonctions clés dès l’indépendance du pays, notamment au sein des ministères de l’Énergie et des Travaux publics. De 1966 à 1977, il a dirigé le groupe Sonatrach en tant que PDG, avant de devenir ministre de l’Énergie et des Industries pétrochimiques de 1977 à 1979, puis ministre de l’Hydraulique de 1979 à 1980.
Sa carrière politique se poursuit avec sa nomination au poste de ministre des Finances de 1988 à 1989, puis ministre des Affaires étrangères de 1989 à 1991. Le 5 juin 1991, Sid Ahmed Ghozali succède à Mouloud Hamrouche en tant que chef du gouvernement. Après un remaniement en octobre de la même année, il prend également la responsabilité du ministère de l’Économie, une fonction qu’il conserve jusqu’à son départ du gouvernement en juillet 1992.
Après sa démission, il est nommé ambassadeur d’Algérie à Paris, où il exerce ses fonctions de 1992 à 1994.
Sid Ahmed Ghozali reste une figure importante de l’histoire politique et économique de l’Algérie, ayant contribué de manière significative à plusieurs secteurs stratégiques du pays.