Déclaration ministérielle d’Alger sur le développement des startups et de l’intelligence artificielle en Afrique
Les travaux de la troisième édition de la Conférence africaine des startups se sont achevés le 7 décembre 2024 à Alger, en présence de ministres africains, du ministre de l’Économie de la connaissance, des startups et des micro-entreprises d’Algérie, ainsi que de représentants des secteurs public et privé. Cet événement, accompagné d’une réunion ministérielle, a mis en lumière le rôle crucial des startups et de l’intelligence artificielle (IA) dans le développement économique et social de l’Afrique, en soutenant les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les stratégies de transformation numérique et d’innovation.
Les participants ont salué les efforts de l’Algérie pour promouvoir l’innovation et soutenir les startups africaines, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, à travers l’organisation de ce rendez-vous annuel pour la troisième année consécutive. L’accent a été mis sur la nécessité d’investir dans les infrastructures numériques, telles que l’Internet haut débit et les centres de données, afin de garantir un accès équitable à la technologie entre les zones rurales et urbaines et de réduire la fracture numérique.
Les discussions ont également appelé à l’adoption de politiques continentales harmonisées pour l’intelligence artificielle. Ces politiques viseraient à renforcer la coopération entre les pays africains et à établir un cadre réglementaire intégrant la gestion des données, la protection de la vie privée et les principes éthiques. Les participants ont souligné l’importance de lancer des programmes de formation pour les jeunes et les femmes, ainsi que de créer des partenariats entre universités, centres de recherche et entreprises privées pour développer les compétences locales dans le domaine de l’IA.
Un appel a été lancé pour accélérer la création d’un fonds africain destiné à soutenir les startups et les projets liés à l’intelligence artificielle, en priorisant ceux ayant un fort impact social et économique. La mise en place de pôles technologiques et d’incubateurs a également été identifiée comme essentielle pour stimuler l’innovation.
La conférence s’est clôturée par un appel à mobiliser pleinement le potentiel technologique et numérique de l’Afrique pour impulser une transformation inclusive et durable, renforçant ainsi la position du continent dans l’économie numérique mondiale.
