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Sommet de l’UA : l’Algérie inflige une gifle diplomatique au Maroc

Selon plusieurs sources diplomatiques, l’Algérie vient d’infliger un camouflet retentissant au Maroc sur la scène africaine. La candidate algérienne Selma Malika Haddadi a remporté, samedi 15 février, le poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), évinçant la candidate marocaine Latifa Akharbach après un scrutin marqué par des tentatives de manœuvres marocaines qui ont fini par échouer.

Un succès diplomatique algérien face aux tentatives d’obstruction du Maroc

D’après ces sources, la diplomate algérienne de 47 ans a su imposer sa candidature face à une stratégie marocaine visant non pas à remporter le poste, mais à empêcher coûte que coûte l’élection de Selma Malika Haddadi. Une approche jugée malsaine par de nombreux observateurs présents à Addis-Abeba.

Au départ, quatre pays d’Afrique du Nord étaient en lice : l’Algérie, le Maroc, l’Égypte et la Libye. Après les retraits successifs de la Libye et de l’Égypte, le duel final a opposé les candidates algérienne et marocaine. Malgré des pressions et des interventions marocaines de dernière minute, Haddadi a balayé son adversaire pour s’imposer seule au 7ᵉ tour du scrutin.

Un lobbying marocain marqué par des méthodes douteuses

Selon des sources diplomatiques présentes au sommet, le Makhzen a tout tenté pour dissuader les pays africains de voter pour l’Algérie. Des pressions financières, des promesses d’investissements et des tentatives d’influence sur plusieurs délégations ont été signalées.

« Le Maroc n’a pas cherché à proposer un projet ou un programme, il a simplement voulu faire perdre l’Algérie », confie une source bien informée. Pire encore, Rabat aurait tenté un accord tacite avec Alger, proposant un retrait mutuel des deux candidates pour favoriser l’élection de l’Égyptienne. Une proposition sèchement rejetée par la diplomatie algérienne, qui a insisté sur une élection transparente et démocratique.

Une leçon de diplomatie algérienne, un fiasco marocain

Face aux pratiques contestables du Maroc, l’Algérie a misé sur une approche fondée sur la coopération et le dialogue avec les pays africains. Des déplacements diplomatiques menés ces derniers mois, notamment par le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, ainsi que la présence du président Abdelmadjid Tebboune à Addis-Abeba, ont permis d’asseoir la crédibilité de la candidature algérienne.

Ce succès renforce la position de l’Algérie en tant qu’acteur influent au sein de l’UA, tandis que le Maroc rentre bredouille, son plan de torpiller la candidature algérienne ayant spectaculairement échoué.

« Rabat pensait qu’il suffisait de sortir le chéquier pour s’assurer des soutiens en Afrique. Cette élection a prouvé que l’influence ne s’achète pas », conclut une source diplomatique africaine.

Une défaite cuisante pour le Maroc, qui voit son influence s’éroder face à une Algérie renforcée et respectée sur la scène continentale.

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