
Lors de sa visite au Salon d’Emploitic, organisé au Plais de la Culture Moufdi Zakaria, le ministre de l’Economie de la Connaissance, des Start-ups, des Micro-entreprises et de leur Promotion, M. Yacine Walid, a organisé un point de presse où il a étalé la situation de son secteur. Il a souligné au départ que l’année précédente les Start-up ont recruté 14000 employés. Vu que l’université algérienne forme 300, 000 nouveaux diplômés chaque année, ce chiffre est certes faible. Cependant cela pousse, ajouta le ministre, à encourager l’esprit d’entrepreneuriat en augmentant le nombre de Start-ups, et encourager ces entreprises à se développer pour recruter plus d’employés. La perspective semble prometteuse, même si les capacités de recrutement des Start-ups dans les pays développés est entre 20 et 25 postes de travail. Il a noté que l’adoption officielle des Start-ups comme fournisseur d’emploi en Algérie n’a commencé que depuis une année.
Aussi, il a noté que beaucoup d’entreprises étrangères commencent à délocaliser leur services de développement en Algérie, ce qui va permettre de sédentariser les compétences et les chercheurs algériens et minimiser dans ce cas la fuite des cerveaux. Pour les profils hautement qualifiés, Yacine Walid affirme que 15% des Start-ups ont eu leur titre de « Label Start-up », et qui recrutent des diplômés titulaires de doctorat et chercheurs, après que dans le passé l’université était la seule qui recrutait. Dans ce sillage, il a souligné que dans la loi de Finances de 2023, des avantages fiscaux ont été adoptés à l’égard des entreprises qui effectuent des recherches scientifiques, qui arrivent à 30% de leurs investissements dans la recherche scientifique. C’est-à-dire que ce pourcentage investit sera enlevé de l’IBS (Impôt Brute de la Société), ou de l’IRG (Impôt sur le Revenu Global) qui atteint le seuil de 3 millions DA, en vue d’encourager les grandes entreprises à offrir des postes de travail à cette catégorie de chercheurs, hautement spécialisés.
Le ministre a affirmé que son département s’est penché sur l’élaboration du statut de l’auto-entrepreneur, notamment les entreprises technologiques,qui créent des postes de travail indirects plus que de poste de travail directs.
Comme les entreprises de distributions à domicile qui assurent à titre d’exemple 80 ou 100 poste de travail directs en qualité d’ingénieurs, développeurs et techniciens, mais qui ont la capacité de recruter des milliers de poste de travail indirect dans la branche de distribution, ce qui va permettre aux acteur de ce domaine d’avoir une sécurité sociale, de mieux s’intégrer dans la vie sociale, voire d’avoir des revenus en devise.
Ce statut arrangera en particulier ceux qui travaillent en freelance (ou à domicile) comme les développeurs, et aussi de les encourager à s’intégrer dans la vie économique.
A la fin, le ministre a rappelé que le but de son ministère est de garantir un maximum de postes d’emploi, notamment les jeunes diplômés. Cela se réalisera avec la participation de tous les acteurs économiques comme Emploitic et d’autres institutions.