Des Italiens intéressés à investir en Algérie

Rencontre CGEA-Confidustria italienne
Des investisseurs italiens sont intéressés par l’investissement dans plusieurs domaines en Algérie. Selon le président de la Confidustria, M. Vincenzo Boccia, «de nombreux secteurs en Algérie intéresseraient des investisseurs italiens à l’instar de l’industrie mécanique (automobile, aéronautique…), la sous-traitance industrielle, l’agroalimentaire et les énergies renouvelables».
L’annonce a été faite lors d’une rencontre tenue jeudi dernier au siège de la Confidustria italienne entre le président de cette organisation et Saïda Naghza, présidente de la CGEA.
Au cours de ces mêmes discussions, la présidente de la CGEA n’a pas omis d’interpeller le président de la Confidustria sur la signature d’un décret présidentiel portant sur l’accord de coopération dans le domaine du transport maritime entre le gouvernement algérien et le gouvernement italien, qui ne peut que conforter la coopération économique entre les deux pays, a indiqué un communiqué de la CGEA parvenu hier à notre rédaction.
Les deux patrons se sont, également, entendus sur la possibilité d’échanges d’expérience des PME (petites et moyennes entreprises) algériennes et italiennes sur «le traitement des défis de l’heure afin de développer des liens pour une coopération économique renforcée au profit de l’investissement et de la création de richesse et d’emplois».
Sur le volet méditerranéen, la présidente de la CGEA, qui assure également la présidence de l’Union méditerranéenne des confédérations d’entreprises Businessmed, Madame Neghza et l’Italien Boccia, ont échangé sur les actions à entreprendre conjointement et avec les autres patronats du pourtour de la méditerranée pour «l’amélioration de l’environnement des affaires dans cette région (mise en place par Businessmed d’un projet pilote EBSO Med) et la fluidification des échanges entre eux dans le cadre d’une coopération Nord-Sud gagnant-gagnant».
Il a été aussi question d’identifier les défis géostratégiques, économiques et sociaux à relever auxquels sont confrontées les deux rives de la Méditerranée à l’instar de la migration, le chômage chez les jeunes et le changement climatique.
Dans ce contexte, ajoute la même source, les deux présidents ont souligné le rôle prépondérant que jouent les organisations patronales, considérées comme étant une force de proposition unique. Ils se sont, en outre, entendus à entreprendre ensemble et avec les quatre autres patronats de la Méditerranée, des actions communes pour développer des politiques favorisant le développement de l’investissement et la création d’entreprises et d’emplois.
- R.