Diplomatie ou duplicité ? L’Émirat joue avec le feu à Alger

Il y a des diplomates qui honorent leur fonction, et d’autres qui s’en servent comme couverture pour des manœuvres sordides. Le cas de Youssef Saïd Khamis Sebba Al-Ali, prétendu ambassadeur des Émirats arabes unis à Alger, se classe sans équivoque à la seconde catégorie. Un personnage, dont la présence dans notre pays est de plus en plus pernicieuse, menaçante, voire une insulte à l’intelligence politique de l’Algérie.
Selon des révélations relayées par certains medias, ce prétendu diplomate, ancien militaire reconverti en représentant officiel, n’a cessé de mener des gestes hostiles avec des interférences indignes d’un représentant étranger. Son comportement, qualifié de « suspect » par plusieurs sources algériennes, s’apparente davantage à celui d’un agent infiltré au service des ambitions troubles d’un État sans profondeur historique, mais aux prétentions impérialistes démesurées.
Pendant que les Émirats jouent aux apprentis stratèges dans le chaos du Sahel, leur “ambassadeur” aurait discrètement accompagné une délégation dans une tournée trouble au Mali, au Niger et au Burkina Faso, alors qu’il est censé être en retrait pour des raisons de santé. Un tour de passe-passe diplomatique grossier, qui ne trompe personne et confirme une stratégie d’ingérence rampante à l’encontre de l’Algérie et de ses voisins.
À Alger, Youssef Al-Ali, profil d’ancien officier d’une armée connue pour réprimer plus qu’elle ne protège, son attitude arrogante et ses initiatives non concertées ont fait de lui un élément indésirable. Il n’a ni la stature ni la légitimité pour s’adresser au peuple algérien, encore moins pour prétendre tisser des liens d’amitié entre nos deux pays.
Car il faut le dire sans détour : les Émirats arabes unis, malgré leur richesse bâtie sur le pétrole et les faveurs occidentales, ne sauraient donner de leçons à une nation qui a conquis sa liberté par le sang, et qui a toujours défendu la justice et la souveraineté des peuples. Abou Dhabi, qui se prend pour une puissance régionale, n’est qu’un mirage politique, un château de sable tenu à bout de bras par des intérêts étrangers.
L’Algérie, forte de son Histoire, de ses principes et de sa dignité, nargue les intrigues d’un micro-État qui croit pouvoir s’acheter une influence sur les cendres des autres. Le message est clair : l’ère des diplomates déguisés en agents d’influence est révolue. L’Algérie ne se soumet pas. Et encore moins face à ceux qui confondent le respect avec l’arrogance, et la diplomatie avec la duplicité.