
Des sources liées au dossier ont révélé que la société algérienne Ominium Telecom, propriétaire de l’opérateur de téléphonie mobile « Djezzy », deviendra une société 100% algérienne d’ici quelques semaines, après avoir finalisé l’achat des actions du partenaire étranger, la société de télécommunications russo-norvégienne, Vimpelcom Veon, qui dépasse les 45% du capital total. Le capital de l’entreprise qui permettrait de la relancer et de donner un nouvel élan au secteur des télécommunications en Algérie et le secteur de la publicité lié à ce domaine dans les différents médias et la presse nationale.
Avec cette transaction, la deuxième du genre pour l’Algérie après celle réalisée il y a 6 ans, Djezzy est devenu une société algérienne sous droit de préemption, qui lui a permis d’acquérir 51 % du capital de la société de télécommunications OTA-Djezzy. La société tend à devenir la deuxième entreprise nationale dans le secteur des télécommunications et de la téléphonie mobile après l’opérateur historique Mobilis. Ainsi, le secteur des télécommunications en Algérie est confronté à un nouveau défi pour développer cette entreprise et l’introduire dans une nouvelle concurrence dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
Djezzy qui figure également parmi les plus anciens opérateurs privés sur le marché national dans ce secteur où elle a investi pendant plus de deux décennies après son entrée en service par l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris. Elle est devenue dans un premier temps au cours de l’année 2015 la propriété de l’Algérie après l’achèvement du Fonds national d’investissement de l’achat d’une participation estimée à 51% dans la société de télécommunications OTA (Jazzy), d’une valeur financière de 2,6 milliards de dollars, et avec cet accord qui a eu lieu il y a six ans, le Fonds national d’investissement est devenu partenaire de la société avec une participation de 51%. La décision du partenaire russo-norvégien de l’entreprise Djezzy est intervenue conformément aux termes du contrat de partenariat, qui a approuvé la vente du groupe « Vione » à l’État algérien, sur la base du contrat qui lui donne le droit de céder toutes les actions à l’actionnaire majoritaire par l’intermédiaire du Fonds national d’investissement.
Ainsi, l’Algérie a réussi à mettre un terme au feuilleton Djezzy, comme elle le souhaite depuis des années, lors de son lancement de la négociation de partenariat avec Vimpelcom, qui a passé un accord pour le rachat de Djezzy en 2010 à l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris pour un montant de plus de 6 milliards de dollars. Il est attendu que le deuxième volet de la transaction qu’il réalise la stabilité, qui lui permettra de suivre son évolution et son développement dans le cadre d’un marché actif, d’augmenter les investissements dans son réseau et ses équipements afin de maximiser les opportunités offertes par les évolutions technologiques modernes, en particulier les technologies de cinquième génération et les nouveaux domaines des technologies de l’information et de la communication, en général. Elle lui permettra également de tirer profit de l’environnement économique et financier en Algérie, notamment en créant de nouveaux emplois et en redynamisant le marché de la publicité publique dans le secteur des télécommunications, d’autant plus que l’entreprise dans situation précédente a connu une stagnation des offres et des services proposés aux clients, ce qui a entraîné une baisse de la publicité de ses services dans divers médias, dont la presse en tout genre, notamment le presse écrite.
Le rachat par l’Algérie des actions du partenaire étranger à Djezzy répond à la nouvelle politique économique adoptée par le gouvernement, qui repose sur l’appui et le développement des entreprises économiques nationales, leur qualification et préparation de leur compétitivité sur le marché national et étranger, notamment celui de l’Afrique, qui s’est vu doter d’énormes bases et capacités logistiques pour faciliter la tâche des négociants économiques d’exporter des biens et services afin d’obtenir des ressources supplémentaires en devises fortes en dehors du secteur des hydrocarbures.
Par Baya A