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Donner un nouvel élan à la coopération algéro-espagnole à travers la science (diplomate espagnol)

Le Consul général d’Espagne à Oran, Alvaro Vermoet Hidalgo, a appelé mercredi à donner un nouvel élan à la coopération scientifique entre l’Algérie et l’Espagne.Le diplomate espagnol a rappelé, dans ce sens, le sommet de haut rang ayant permis la signature de huit accords dans le domaine de la recherche scientifique entre l’Algérie et l’Espagne.

« Il y a une nouvelle étape de franchie dans le cadre de la consolidation des liens de partenariat stratégique qui lie les deux pays », a-t-il déclaré lors d’une journée de promotion de l’innovation Algérie-Espagne, organisée au siège de la Chambre de commerce et de l’industrie de l’Oranie (CCIO), réitérant l’engagement de son pays à approfondir les relations entre les deux pays et à saisir les opportunités nombreuses « pour reconsidérer autrement la coopération ».

Alvaro Vermooet Hidalgo a mis en exergue, dans ce contexte, la qualité des relations entre les deux pays, déclarant que « l’Algérie constitue un partenaire incontournable dans le bassin méditerranéen, solide et crédible et attractif. Un motif de satisfaction supplémentaire pour y investir ».

« Durant deux ans, les centres de recherche ont financé deux projets de recherche. Il y a certes le travail diplomatique qui a été fait, mais il y a une réalité dans le domaine de la science et de l’entreprise. Une valeur ajoutée aux relations denses entre les deux pays », a-t-il affirmé dans une déclaration à l’APS, en marge de cette rencontre.L’attachée commerciale à l’Office économique et commerciale de l’ambassade d’Espagne en Algérie, Victora Laso De La Vega, a passé en revue les principaux indicateurs macroéconomiques des deux pays, mettant en exergue la dimension stratégique des relations entre les deux pays pour encourager la diversification économique en Algérie et développer en commun un partenariat  fructueux compte tenu du potentiel dont dispose l’Algérie.

« L’Algérie est un marché potentiel, attractif et prometteur », a-t-elle souligné en substance.Le coordinateur des programmes et partenariat de Recherche-Développement avec les pays du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), José Manuel Duran Cuevas, qui a fait une présentation des services d’appui financiers et d’aide à l’innovation et la promotion technologique du Centre pour le développement technologique et industriel (CDTI), une entité publique sous tutelle du ministère espagnol de l’Economie et de la Compétitivité (40 ans d’existence), favorisant l’innovation et le développement technologique des sociétés, a mis en exergue le programme de coopération « ALGESIP », mémorandum d’entente pour la coopération, la promotion de l’assistance et soutien financier.

« Nous avons compris qu’il manquait un maillon dans nos relations, celui de l’innovation. Pour cela, nous avons signé en 2015 une convention pour développer l’innovation entre les entités algériennes et espagnoles dans l’esprit de dépasser le stade commercial et développer des partenariats conjoints via les entreprises et les espaces de recherche », a-t-il déclaré à l’APS, soulignant que « le meilleur défi, est de créer des espaces de recherche développement pour la compétitivité ».

Un 3ème appel d’offre de projets à partenariat entre les deux pays sera lancé en mars 2019 entre le CDTI et la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), a-t-il annoncé.Dans son intervention, le directeur du développement technologique et l’innovation au niveau de la DGRSDT, Mokhtar Sellami, a insisté, dans son intervention, sur l’impératif d’aller vers des startups spécialisées et un accompagnement dans la mise en place d’une politique de l’innovation et la mise en œuvre de création d’entités de recherche, faisant observer que le premier défi à relever, est celui de l’employabilité, de la création de startups et de la création de sociétés innovantes.

« L’Algérie a mis en place l’environnement pour créer une dynamique de développement avec la création de 26 plateformes technologiques couvrant tous les domaines et centres de recherche pour favoriser la création de startups et contribuer à la résolution des problèmes de développement »,  a souligné M. Sellami, rappelant qu’en 2017 un projet de recherche a été créé entre le groupe de produits laitiers et une entreprise espagnole, alors que trois (3) nouveaux projets retenus sur 15 sont en cours d’évaluation en 2018.

Il s’agit de projets à forte valeur ajoutée, notamment dans les domaines de l’agroalimentaire et de l’énergie, a-t-il précisé.

« Nous sommes en train de bâtir des espaces de collaboration, des passerelles avec le monde de l’industrie pour aller vers des startups spécialisées dans le domaine de l’automobile qui offre des opportunités et à la recherche d’accompagnateurs et de transfert de technologie pour faire évoluer les processus de fournisseurs d’équipements », a-t-il déclaré, citant l’exemple du plan du gouvernement pour la création de 40.000 entreprises innovantes entre 2018-et 2022.

Deux communications portant sur le lait et les matériaux ont été animées respectivement par la directrice de recherches et développement « Sarl Safilait » (Constantine), Amel Sefari, et le professeur Mohamed Mouli du laboratoire matériaux de l’Ecole nationale polytechnique d’Oran, lors de cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs responsables de laboratoires de recherche universitaires.

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