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Le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE) a déploré dans son premier rapport annuel l’insuffisance de la ressource humaine nécessaire pour accompagner la transition énergétique en Algérie qui ambitionne de s’affranchir de sa dépendance vis-à-vis les ressources conventionnelles.
Selon le rapport du CEREFE, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique compte actuellement 1.367 entre chercheurs permanents (437) et enseignant-chercheurs (930) qui activent dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Au vu de ce bilan, le Commissariat estime que « l’Algérie reste loin des effectifs nécessaires de chercheurs pouvant prendre en charge l’ambitieux programme du gouvernement en matière de transition énergétique ».
Le CEREFE constate, dans ce sens, que la faible attractivité des centres de recherche provoque un « exode massif » des chercheurs permanents vers une carrière purement universitaire et le personnel de soutien à la recherche vers le secteur privé, et ce, « à la moindre occasion ».
Face à cette situation, il est impératif de revoir les statuts de « chercheurs permanents » et de « personnel de soutien à la recherche » ainsi que l’organisation du travail des centres en vue d’assurer une meilleure prise en charge et de valoriser une recherche appliquée et adaptée aux exigences du pays, souligne-t-il.