Au forum d’El Moudjahid, le vice-président de l’association nationale algérienne des exportateurs algériens M. Ali Bey Naceri a fait débat sur l’exportation en Algérie. Durant son intervention, il met en exergue les réalisations de l’Algérie dans ce domaine et a évoqué le pourcentage de 300% de 2020 à 2022 allant de 2,3 milliards dollars à 6,7milliards dollars. Cela constitue une exception en économie.
En revanche, M.Bey a mis le point sur les obstacles que rencontrent les exportateurps, à savoir les circulaires qui , selon lui, bloque l’opération de l’exportation tel la domiciliation bancaire, et les exigences douanières.
Il a été souligné l’importance du choix quant à la politique de l’exportation que doit adopter l’Algérie, en vue d’orienter les investissements, en donnant l’exemple du secteur de sidérurgie, les pétrochimies qui ont connu un bond. Aussi, ces revenus proviennent des prix des hydrocarbures en augmentation depuis 2020.
Selon Bey,le meilleur secteur pour mieux dynamiser l’exportation réside dans le Tourisme, à condition de fournir les éléments nécessaires pour la réussite telle la résolution des questions liées aux visas, le transport, l’accueil, les infrastructures de beses qui, d’après l’intervenant, ne demandent pas de grands moyens. Il adjoint au tourisme les services, étant un secteur qui se nourrit du savoir et du savoir-faire dont le bénéfice est à 100%.
Pour l’agriculture, Ali Bey estime que le Sahara a montré qu’elle est une source porteuse de richesse, or des défis restent encore à affronter notamment pour l’eau de la nappe phréatique qui nécessite des résolutions techniques pour diminuer le taux de sel, aussi la profondeur des sources d’eau.
M.Ali Bey estime que l’investissement est l’étape initiale pour relancer activement le secteur de l’exportation. Et il reste inéquitable également le taux de change qui est fixé à 20% pour l’exportateur avec justification des dépenses, ce qui constitue une entrave aux exportateurs pour élargir ses marchés d’exportations.
Par ailleurs, il a mentionné l’importance de la volonté du président Tebboune à développer le secteur des exportations au plus haut niveau