
Les Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) est une agence spécialisée de l’ONU qui comprend 195 États. Dans un rapport qu’elle a publié récemment, elle affirme que l’Algérie enregistre le taux le plus élevé au monde de femmes ingénieures.
Ce rapport, intitulé «La course contre la montre pour un développement plus intelligent», a été publié, le 11 février dernier, à l’occasion de la Journée mondiale des femmes et des filles de science. Dans ce rapport, l’UNESCO souligne que l’Algérie compte le taux le plus important au monde dans le domaine des femmes ingénieures, et ce, avec 48,5%. L’organisation ajoute que globalement, les pays arabes enregistrent aussi les taux les plus importants dans ce domaine. Ainsi, c’est la Tunisie qui occupe la deuxième place au monde dans ce sillage avec une proportion des femmes ingénieures de 44,2%, l’Égypte en compte 44,5%, le Sultanat d’Oman en compte 43,3%. Selon le rapport de l’UNESCO, on trouve aussi la Syrie qui occupe une bonne place avec 43,9% et le Maroc qui compte 42,2% de femmes ingénieures.
La 6ème cérémonie annuelle de la Journée internationale des femmes et des filles de science a été organisée virtuellement, le 11 février dernier, au niveau du siège des Nations unies. Les mêmes chiffres présentés par l’UNESCO affirment que le nombre de femmes ingénieures en Algérie a augmenté de 35% en 2005 à 47,1% en 2017, alors que pour l’Égypte, le chiffre a augmenté de 36% à 45,6% durant la même période.
Certains pays ont enregistré des taux au dessous de la moyenne dans ce domaine, tels les USA qui ont enregistré 20,4%, la France 26,1%, le Japon 14% et la Suisse 16,1%. Le rapport de l’UNESCO a critiqué, par la même, la régression des nouvelles diplômées dans les instituts d’ingéniorat dans le monde. Aziz Latreche