SIAMER Hadjira, maitre de conférences « B »
Le problème majeur de l’économie c’est bien la rareté, et aussi longtemps qu’une marchandise est rare, sa valeur tend à être élevé, et inversement, la monnaie ne fait pas exception e cette règle, même si le papier servant à imprimer la monnaie d’une nation donnée est sans valeur intrinsèque. Le papier monnaie a cours forcé de ce pays aura une valeur d’échange a double condition : – Que le public ait prix l’habitude d’utiliser dans ses transactions, la monnaie en question ; – Que la quantité totale de monnaie offerte reste raisonnablement limitée, mais il va de soi que si les processus a billets vomissent constamment des milliards d’unités monétaires, la monnaie perd sa valeur, toute fois cette dernière diffère des autres biens d’un égard important, elle n’est utile qu’a raison de ce qu’elle achète. Cependant l’état doit contrôler et maitriser la masse monétaire.
Les agrégats de la masse monétaire
Les echangistes on délaissé rapidement les échanges en nature pour s’entendre sur une unité monétaire, la monnaie permet des opérations aussi différente que l’épargne comme le crédit. On dit souvent que la monnaie est un pont entre le passé et l’avenir et l’heureuse expression de LUIS BOUDIN : « la monnaie est fille des la durée « c’est-à-dire que la monnaie assure la fonction de réserve de valeur dans un monde toujours caractérisé par l’incertitude et de risque , elle permet de reporter dans l’avenir l’emploi d’un pouvoir d’achat , afin que celui-ci soit utilisé au moment voulu et de la meilleure façon. Mais avec l’avènement des technologies d’information et de communication le degré de préférence des individus pour la liquidité diminue sous l’effet de la publicité pour utiliser des systèmes de paiements électronique.
La monnaie a ainsi connu une première dématérialisation avec l’apparition du billet de banque émis par les banques centrales des la fin du 17 eme siècle, nous somme ainsi en plein confiance avec la généralisation de la monnaie fiduciaire.
La monnaie fiduciaire
La monnaie fiduciaire est la monnaie comprenant les pièces et les billets de banque qui se caractérise par le fait que sa valeur est déterminé par la confiance que lui accorde ses utilisateurs plutôt que par son cout de production . Les banques ont trois raisons principales de créer de la monnaie fiduciaire: – Des réserves de change en augmentation ; – Des avances accordées au trésor ; – Du crédit consentis aux banques primaires (réescompte). Autrement dit, il s’agit purement et simplement de trois contreparties de la base monétaire à laquelle s’ajoutent les capitaux de l’institut d’émission et les réserves déposés par les banques primaires.
La monnaie scripturale
Une deuxième dématérialisation de la monnaie est venue se concrétiser avec l’apparition du cheque qui constitue une créance a vue sur une banque primaire. Cette capacité à créer de monnaie scripturale par jeu d’écriture différencie la banque des autres institutions financières qui n’agissent qu’en qualité d’intermédiaires en transformant les maturités et en offrant des produits d’épargnes. En règle générale, la masse monétaire est inferieure au produit national brut, ce qui signifie que les signes monétaires sont utilisés plusieurs fois au cours du processus de l’élaboration des produits. En calculant le quotient de produit national brut par la masse monétaire, on obtient un coefficient représentatif de la tension monétaire. Plus ce chiffre est élevé ; plus la monnaie est utilisée, plus par conséquent la tension de la monnaie est grande. Cette notion a la même valeur que la veille idée de vitesse de la monnaie ; mais mieux parler de son coefficient d’utilisation ou de sa tension, car la monnaie n’est douée a proprement parler d’aucune vitesse, elle est simplement plus au moins utilisée.
Donc , bien déterminer le volume de la masse monétaire rend très claire la prise de décision de la part des autorités monétaire sur la politique monétaire a suivre en accord avec la politique générale de l’économie. Tout en déterminants les éléments qui affectent la masse monétaire. Et notre étude se basera sur un des éléments les plus importants qui est les nouvelles formes de monnaie, puisque ces dernières redéfinissent la construction des agrégats monétaires.
La monétique, notion de base
Les nouvelles technologies d’information et de communication sont un ensemble de connaissance techniques et procèdes ayant trait au traitement, et a la communication de l’information Les technologies d’information et de communication permettent de répondre au moins en partie a de grands enjeux sociétaux, comme notamment l’amélioration de la qualité de vie via l’accès et l’échange d’information Et ces progrès technologiques permettent , aujourd’hui d’échanger des informations sur des grandes distances , elles permettent aussi de stocker et de retrouver des données , en conséquence la communication coute moins chère puisque la numérisation a été d’abord tirée par la recherche de réduction des couts de transaction .en effet ces technologies numériques et IP(internet Protocol) permettent de promouvoir de nouveaux modèles économique tel que le paiement électronique qui a gagner l’acceptation sociale et délaisser partiellement la monnaie en forme traditionnelles .tout en sachant que les créateurs de ces nouvelles formes de monnaie se sont appuyés sur la publicité comme moyen de massifier1 l’individu. Puisque les conditions économiques ou technologique imposent certaines structures sociologiques, mais l’individu était en étroit accord avec elles et la forme de la société exprimait correctement la psychologie de l’homme considérés individuellement. Or ceci ne parait plus exacte, l’homme devient un homme de masse, parce qu’il ne peut rester longtemps en désaccord avec son milieu.
La monétique constitue une nouvelle forme élaborée de la monnaies dématérialisée qui permet d’assurer une diminution des couts en privilégiant la gestion informatique et l’utilisation des progrès de la télé -informatique , en améliorant le système de sécurité et en réduisant le risque de défaillance tout en accélérant les délais d’exécution des opérations. La monétique a connu un développement sans précédent du a la mise en place de systèmes de paiement sophistiqués à la généralisation de la gestion par micro-ordinateur et l’apparition de la banque à domicile. Ainsi que la cryptologie et l’avancement des cartes à micro circuit offrent de nouvelles perspectives à la monétique en lui assurant une sécurité indiscutable et en réduisant le risque de fraude. Cette monétique avec la richesse symbolique trouve sa consécration aujourd’hui en se fondant sur la confiance et sur la crédibilité de l’utilisateur .l’adhésion a ce système privatif de la monnaie se fait sur la base de critères stricts et rigoureux.
Les déférentes formes de la monétique
La diversité de la monétique recouvre des protocoles de paiement adaptés à la carte bancaire, des systèmes en compte non bancaire et la monnaie électronique.
Les SPE articulés autour d’un compte bancaire : Les systèmes de paiement électronique peuvent être définis comme : l’ensemble des moyens et de modes de transmission sécurisées de la dette financière sur les réseaux ouverts. Ce type de SPE permet de sécuriser en ligne la transmission des ordres de paiement réalisés à partir de la carte bancaire.
