Forum d’affaires algéro-chinois : le CAP plaide pour des partenariats concrets et durables
Présent au Forum d’affaires algéro-chinois organisé ce lundi à Alger par l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Tahar Bouzid, a salué une initiative « porteuse d’espoir » pour les opérateurs économiques algériens. Selon lui, cette rencontre incarne une nouvelle étape dans la dynamique de coopération entre l’Algérie et la Chine, fondée sur un partenariat économique équilibré et mutuellement bénéfique.
Sous le thème « Une coopération solide pour un partenariat économique durable », ce forum a offert une plateforme de dialogue direct entre investisseurs, chefs d’entreprise et décideurs des deux pays. Pour M. Bouzid, l’organisation de cet événement confirme la volonté des autorités algériennes d’accompagner les acteurs économiques dans leur quête de projets productifs et structurants.
« Les entreprises algériennes aspirent aujourd’hui à tisser des liens solides avec leurs homologues chinois. Il ne s’agit plus de simples échanges commerciaux, mais d’un véritable partenariat industriel à construire dans la durée », a déclaré le président de la CAP. Il a notamment souligné l’importance d’accélérer la mise en œuvre de projets conjoints, dans des secteurs à fort potentiel comme les industries manufacturières, les énergies renouvelables, ou encore les technologies avancées.
Pour Tahar Bouzid, l’Algérie représente aujourd’hui une terre d’opportunités, grâce aux réformes engagées pour améliorer l’environnement des affaires, et aux incitations prévues dans le nouveau cadre juridique de l’investissement. « Il appartient désormais aux opérateurs des deux pays de transformer cette dynamique en réalisations concrètes, porteuses d’emplois et de valeur ajoutée », a-t-il affirmé.
En conclusion, le président de la CAP a exprimé sa confiance quant aux retombées positives de cette coopération sino-algérienne renforcée, appelant à multiplier les cadres d’échange et à privilégier une approche pragmatique basée sur la complémentarité économique. « Le temps est venu de passer des intentions aux actions », a-t-il insisté.
