L’Algérie exhorte le G20 à défendre le droit international et le multilatéralisme

Lors de la réunion ministérielle du G20 consacrée à la situation géopolitique mondiale, le ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a souligné l’urgence d’un leadership fort face aux bouleversements actuels. Il a exprimé la confiance de l’Algérie en la présidence sud-africaine du G20 pour naviguer à travers ces défis.
Alors que le monde s’apprête à célébrer le 80ᵉ anniversaire de l’ONU, le ministre a mis en garde contre l’émergence de nouvelles menaces qui fragilisent le système international. Il a notamment dénoncé la montée des violations du droit international, en particulier dans les relations entre puissances et nations vulnérables.
Ahmed Attaf a également dénoncé l’imposition de rapports de force au détriment du droit, perpétuant des injustices flagrantes, notamment en Palestine et au Sahara occidental, ainsi que dans d’autres régions du monde, en particulier en Afrique. Il a alerté sur la tendance croissante à affaiblir le multilatéralisme et à marginaliser le rôle central des organisations universelles, au premier rang desquelles l’ONU.
L’Algérie considère que le droit international, le multilatéralisme et les Nations unies représentent l’un des plus grands acquis de l’humanité au cours des huit dernières décennies, symbolisant la primauté de la civilisation sur l’anarchie.
Face aux tentatives de remise en cause de ces principes fondamentaux, le chef de la diplomatie algérienne a appelé le G20 à jouer un rôle moteur dans la revitalisation du multilatéralisme, la défense du droit international et le renforcement du rôle de l’ONU afin qu’elle puisse assumer pleinement ses missions essentielles.