L’Université d’Alger 3, faculté des sciences économiques, sciences commerciales et, gestion, a organisé aujourd’hui une journée d’étude sur le thème de la gouvernance des entreprises économiques, sous le titre de « ; Gouvernance des Entreprises et Responsabilité Sociétale ». C’est une rencontre qui a permis de débattre de ce thème si nécessaire à l’aménagement des entreprises.
De sa part, le Dr. Ahmed Hamadouche a mis en exergue quelques modèles de gouvernance des entreprises, à savoir « le modèle actionnariat » qui est considéré comme un modèle disciplinaire, d’où l’usage de la théorie de l’Agence. C’est un contrat entre l’agent principal et l’agent. Et ce rapport de caractérise à travers la manière de gérer le conseil d’administration. L’inconvénient réside dans l’asymétrie de l’information qui concerne l’entreprise, le risque d’aléa moral de l’agent. Ici le but de la gestion est de limiter l’opportunisme du gérant de l’entreprise.
Cependant, dans le mode partenariat, la gestion met en fonction tous les acteurs de l’entreprise. Car la responsabilité est généralisée à tous les membres de l’entreprise économique, du petit agent jusqu’au premier responsable de l’entreprise.
Et d’après le Dr. Ahmed Koudri, le but est de trouver des solutions concrètes en matière de gouvernance. Puisqu’il la réussite des entreprises est dans la capacité des gérants de mettre en œuvre ce que la théorie offre comme proposition et solution pour résoudre les problèmes de gestion.
Dans un même contexte, intervient le Dr. Abdelouahab Soumission, qui a mis le point sur la nécessité de se baser sur des modèles scientifiques. Selon lui, beaucoup de slogans sont portés par des gestionnaires d’entreprises, et utilisés comme trompe l’oeil aux clients pour donner une image positive. Or, cette façon porte préjudice à l’entreprise, parce que la majorité des opérateurs économiques utilisent des méthodes loin d’être considéré comme issues des recherches scientifiques.
Quant à l’expert Mokhtar Naouri, ancien président directeur général de Cash Assurances, les.societés d’assurances ont pu résister à la crise financière, notamment celle de 2008 qui a touché les banques. La faillite de certaines sociétés d’assurances n’a pas eu d’impact sur la fonction des société d’assurance.
En Algérie, les entreprises d’assurances ont besoin d’une nouvelle réglementation juridique et de nouveaux textes, afin d’être au diapason des entreprises d’assurances qui se trouvent dans le monde. Le rôle du ministère des Finances est primordial quant à l’accompagnement de ces entreprises d’assurance. Le but d’une entreprise d’assurance est d’avoir des bénéfices, alors il faut qu’elle soit résiliente en matière de gouvernance et son impact social
