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Grand décalage entre le discours et la réalité

Par Abdelkader Mechdal        

Le décalage entre le discours officiel concernant les facilitations à mettre en œuvre au profit des entreprises et la réalité, un faussé existe toujours, pour rappeler que la réforme de l’environnement des affaires a besoin de l’efficacité plus que de textes réglementaires qui ne pourront peut-être pas être appliqués comme est attendu pour atteindre les objectifs de la relance.

 

Sur le plan réglementaire, il y a eu cette initiation de création de nouvelles structures de l’exécutif, touchant à des éléments de réforme voulue par les pouvoirs publics, comme c’est le cas des départements des start-up, de la numérisation, du commerce extérieur, ou de  l’agriculture saharienne, qui auront comme objet d’assurer un accompagnement au profit des détenteurs de projets et ainsi permettre la réalisation effective des objectifs liés au retour à la croissance. Dans ce cadre, il est quand même étonnant que des opérateurs ont relevé le manque de prérogatives chez les chargés de ces dossiers, au point qu’ils se plaignent de ne pas pouvoir travailler convenablement, tant que la décision ne relève pas d’eux. Alors, on se demande pourquoi une telle création de postes de responsabilité, sans qu’ils ne soient opérationnels, sachant que tout un environnement est en attente de proposer des solutions exécutables afin de permettre le sursaut tant attendu dans le domaine de la création des projets. Cet état de fait laisse deviner le poids des contraintes entravant l’engagement des porteurs de projets, dans un pays à expérience malheureuse dans le domaine du suivi des doléances des investisseurs, ce qui pousse à un seul résultat qui est inévitablement celui de reporter le retour à la croissance. Et voilà que les opérateurs économiques activant dans les domaines de l’innovation par exemple, qui s’attendaient à une réelle ouverture du marché, se retrouvent face à des problèmes objectifs qui devaient être pris en charge par la réforme conçue. Des jeunes qui ont créé des start-up se retrouvent avec un plan de charge important, surtout à l’international, mais qui vont devoir affronter une législation de change peu commode avec la souplesse demandée pour conquérir les marchés étrangers. Le problème de transfert de l’argent et d’en recevoir en relation avec des partenaires étrangers est tellement rigide qu’ils ne fait qu’alimenter une mauvaise visibilité par rapport aux transactions à développer avec l’Algérie, et delà permettre la diversification des exportations, surtout celles des solutions innovantes qui peuvent être commercialisées à travers le monde entier. Tout un espace est ouvert en termes d’opportunités pour l’économie nationale, qui retrouve des vis-à-vis d’ordre réglementaire qui ne sont pas à la hauteur des ambitions réalisables en projets pouvant ramener l’Algérie à son poids réel, comme un pays incontournable dans son placement géographique, avec des capacités beaucoup plus importantes que celles des pays voisins, ou même dans tout le continent africain. Une situation qui demande un retour urgent à la logique des affaires, en se référant aux solutions proposées par les professionnels dans les domaines mis en avant pour la relance de l’économie nationale.        

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