Les prix du pétrole ont grimpé vendredi matin après une prétendue attaque militaire de l’entité sioniste contre l’Iran, alimentant une semaine tumultueuse sur les marchés financiers due à l’escalade des tensions au Moyen-Orient.
Les indices de référence du pétrole ont bondi de plus de 3 % en réaction aux rapports faisant état d’une possible attaque de l’entité sioniste contre l’Iran. Le Brent, le standard mondial, s’est négocié en hausse de 1,73 % à 88,62 $ le baril, dépassant brièvement les 90 $, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain a augmenté de 1,75 % à 84,1 $ le baril.
Russ Mould, directeur des investissements d’AJ Bell, a déclaré : « Les prix du pétrole ont brièvement dépassé les 90 $ le baril avant de se tasser, tandis que l’or s’est rapproché de ses plus hauts niveaux historiques. Les actions japonaises ont subi des pertes importantes en raison de l’effondrement des actions du secteur des puces informatiques suite aux faibles prévisions du fabricant de semi-conducteurs TSMC et de la menace d’un conflit. »
Les marchés ont également été secoués par les préoccupations concernant les résultats décevants des entreprises et les commentaires de la Réserve fédérale. Les analystes d’IG ont déclaré : « Les nouvelles en provenance d’Iran ont fait grimper les prix des valeurs refuges comme l’or, le dollar américain et le yen japonais, tandis que les actions ont chuté et les obligations se sont redressées. »
L’escalade des tensions au Moyen-Orient a été alimentée par une série d’attaques et de représailles entre l’entité sioniste et l’Iran. L’Iran a lancé une attaque avec 300 drones et missiles en réponse à une frappe présumée de l’entité sioniste sur un bâtiment consulaire iranien en Syrie, ayant entraîné la mort de 12 personnes, dont deux généraux iraniens de haut rang.
Cette escalade pourrait influencer la politique monétaire des banques centrales, notamment celle de la Banque centrale européenne (BCE). Gegiminas Simkus, membre lituanien de la BCE, a déclaré que des chocs géopolitiques comme l’escalade entre l’entité sioniste et l’Iran pourraient annuler la baisse des taux prévue en juin.
En parallèle, la production de pétrole brut de l’Iran a augmenté pour atteindre environ 3,4 millions de barils par jour, représentant 3,3 % de l’offre mondiale, avec la Chine en tant que principal importateur. Selon Goldman Sachs, cela marque une augmentation d’environ 0,6 million de barils par jour au cours des deux dernières années.
Le prix de l’or a également augmenté pour atteindre 2 411,09 $ l’once
Au début des échanges vendredi, les investisseurs se tournant vers un actif considéré comme une valeur refuge.
« Les marchés financiers ont connu une semaine difficile en raison de l’escalade des tensions au Moyen-Orient après des rapports d’explosions et d’une possible attaque aérienne israélienne en Iran. Cela s’est ajouté aux inquiétudes des investisseurs suite aux résultats décevants des entreprises et aux commentaires récents des responsables de la Réserve fédérale », ont déclaré les analystes de marché d’IG vendredi matin.
« Les nouvelles en provenance d’Iran ont fait grimper les prix des valeurs refuges comme l’or, le dollar américain et le yen japonais, tandis que les actions ont chuté et les obligations se sont redressées. Les commentaires d’un responsable de la Réserve fédérale avertissant que les taux pourraient augmenter si les données l’exigent ont également ébranlé les investisseurs qui s’attendaient à des réductions de taux plus tard dans l’année », ajoutent les analystes d’IG dans une note à leurs clients.
