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Il est temps d’adopter l’intelligence économique dans le financement des banques !

Le système bancaire est important pour le développement économique. Il ne serait pas possible de réaliser des projets sans avoir recours au financement, ou aux crédits bancaires.

D’après le Conseiller bancaire international, Nabil Djomaa, « Le déséquilibre dans le travail des banques algériennes réside dans le financement d’investissements et de projets stratégiques. Le premier problème est la bureaucratie, parce que les procédures suivies dans les banques sont longues et complexes pour obtenir les approbations nécessaires des prêts. »

L’expert financier ajoute que « Il est donc devenu difficile pour les investisseurs d’accéder au financement en temps opportun et au moment où l’investisseur le souhaite, c’est-à-dire pour accélérer la réalisation de son projet. Il faut aussi mentionner l’efficacité et la spécialisation qui font défaut à certains banquiers, qui s’ajoutent aux compétences nécessaires pour bien évaluer les projets d’investissement, ce qui entraîne souvent des décisions de financement mal réfléchies »

« Tout cela constitue un manque de transparence et une absence d’étude des risques, c’est-à-dire la peur des risques associés au financement de nouveaux projets, en particulier dans les secteurs non traditionnels, qui rend les banques prudentes dans l’octroi du financement. »

Afin de développer des solutions efficaces, l’expert financier Nabil Djomaa estime que « Pour surmonter ces problèmes, il faut entreprendre des réformes structurelles tout en simplifiant les procédures bureaucratiques. Une transparence accrue dans le processus de financement pour garantir aux investisseurs un accès rapide à la formation financière.

L’expert bancaire Nabil Djomaa ajoute « qu’il est nécessaire de stimuler le secteur bancaire en incitant les banques à accroître leur part du financement des projets d’investissement, les facilitations fiscales et le soutien des pouvoirs publics aux prêts, afin de diversifier les services bancaires et d’encourager les banques à fournir des services de financement diversifiés, y compris des prêts à long terme avec garanties des PME. Il est nécessaire d’améliorer la coordination entre le Gouvernement, les Banques et le ministère des Finances ainsi que la Banque Centrale par l’intermédiaire des directions régionales de contrôle bancaire.  »

L’expert Djomaa a également déclaré qu’ « il faut trouver une plateforme de coordination en vue d’améliorer la structure des investissements et de faciliter l’accès au financement. Les banques algériennes peuvent améliorer leur performance dans le financement des investissements et des projets, soutenant ainsi la croissance en Algérie. Selon les rapports officiels, cette année plus de 13 milliards de dinars algériens ont été financés et cela est insuffisant pour le marché algérien. Parce que ce montant est très minime par rapport au montant alloué, et qu’il s’élève à 114 milliards de dollars dans la Loi de Finances 2023, et ce montant ne représente même pas 1%. »

« L’économie doit être financée par des normes reconnues mondialement. Le financement des PME doit atteindre plus de 10 pour cent parce que les signaux macroéconomiques sont effectivement positifs, mais pour la micro-économie souffre de la bureaucratie. Mais ces obstacles peuvent être surmontés par l’intelligence économique et l’intelligence artificielle dans la distribution des financements, et la distribution des prêts financiers, et il est donc nécessaire d’appliquer les normes internationales », finit l’expert financier Nabil Djomaa.

 

 

 

 

 

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