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Il faut de nouvelles méthodes en relations économiques et politique internationale

« C’est un diplomate connu. Il travaille au profit des services du renseignement extérieur français, et un parrain de certains pays que leurs intérêts ne marchent pas avec ceux de l’Algérie » commence l’expert en économie et en relation internationale le Pr. Fardi Ben Yahia, à l’égard de l’ancien ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt. Ce dernier, il est souvent présenté comme un spécialiste des relations algéro-française.

En relation internationale, chaque pays a le droit d’établir sa politique extérieure selon ses intérêts nationaux, « Il est possible à tout État de changer sa manière d’échanges commerciaux avec un autre État. Et on ne peut pas dire que l’Algérie n’a pas pris de telles initiatives, sauf qu’il aurait fallu utiliser d’autres méthodes, puisque l’association des banques qui a évoqué ce sujet », ajoute le Pr. Ben Yahia.

« Il aurait été préférable que la réponse à l’ex-ambassadeur Xavier Driencourt soit dite par le directeur général du trésor public, ou à la rigueur par le ministre des Finances, et non du Premier ministre. »

En ce qui concerne la politique extérieure, l’expert économique et en relation internationale,le Pr.Farid Ben Yahia, souligne que « Il ne faut pas entrer en conflit ouvertement avec les autres pays, comme le cas par exemple de la Russie laquelle, malgré sa guerre d’intérêt contre toute l’Europe qui finance et attribue des armes à l’Ukraine, n’ a pas retiré ses ambassadeurs en pays européens. »

Puisque les conflits entre les pays prennent différentes formes , ce que met en exergue l’expert Ben Yahia  « Certainement, il y a plusieurs méthodes de mener des guerres entre les payse, et nous comptons par exemple la guerre par procuration, la guerre économique, la guerre du renseignement, et il faut que l’Algérie se positionne sur l’échiquier mondial, car en diplomatie beaucoup de pays utilisent la malice, et il faut que l’Algérie ne tombe pas dans le piège tendu par des groupes ».

L’intérêt de l’État algérien est la première priorité, et Pr. Farid Ben Yahia estime que « Le retrait des ambassadeurd ne nous arrange pas, et il faut utiliser l’intelligence diplomatique. Pour ce faire, il faut utiliser la diaspora algérienne à l’étranger, les hommes d’affaires, afin de sortir des méthodes classiques. Et la Présidence pourrait instaurer aussi des institutions spécialisées qui s’occupent de ce genre de question, ou des institutions mixtes entre des cadres civils et des cadres de la sécurité qui seront chargés de la prévention préalable de ce genre de problèmes avant leur apparition. Car le but de l’Algérie est de créer un tissu diplomatique et économique fort et solide. Et lorsqu’un pays détient une économie solide tous les États le respecte, ce que notre pays aspire à atteindre », finit l’expert en économie et en relation internationale le Pr. Farid Ben Yahia.

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