Il faut établir un nouveau concept de réforme universitaire

D’Daoui Fatima, chargé de communication de l’Organisation de la Voix des Étudiants, envers la question de la réforme de l’université, annoncée durant le récent Conseil des ministres, declare que » en tant que voix estudiantine, nous saluons les instructions du président Abdelmadjid Tebboune de créer un comité ministériel composé des ministres de l’Enseignement supérieur, de la Jeunesse et des Finances pour étudier les moyens d’augmenter les bourses universitaires, de réformer le secteur des services universitaires, et considérons ces instructions comme une étape positive que reflète la volonté de l’État d’améliorer les conditions des étudiants. Il faut noter que ce dossier n’est pas nouveau.
Elle ajoute que « Le résident de la République Abdelmadjid Tebboune a appelé, depuis son première mandat, à la nécessité de réformer ce secteur, Malheureusement, la résultat réalisé, notamment celui de l’Office national des services universitaires et le ministère de l’Enseignement supérieur, n’était pas encourageant ».
Daoui Fatima souligne que « Toute réforme sérieuse et efficace doit découler d’une vision participative qui rassemble les étudiants et leurs organisations étudiantes, et ce en tant que bénéficiaires directs de ces réformes, ainsi que les professeurs et les experts, afin d’assurer l’inclusion d’une vision scientifique et durable. »
De son côté, le député parlementaire, Slimane Zerguani, du Mouvement de la Société de Paix,MSP, a estimé que »Le Président de la République a donné durant le dernier Conseil des ministres des instructions sur la nécessité de réformer le secteur de l’Enseignement supérieur et les services universitaires. Il faut noter, cependant, que l’Umuniversité algérienne ne joue pas son rôle naturel, comme il y a des anomalies dans la structuration de ce domaine, qui nous a laissé loin des objectifs. Il faut donc procéder à de nombreux examens. Le système LMD a démontré sa faiblesse et son incapacité à répondre aux exigences du pays, ainsi que les objectifs à atteindre. »
Il ajoute que, » Il existe en fait deux réformes, la réforme pédagogique et la réforme des services universitaires qui doivent être un moyen et un outil pour faciliter l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.Mais ce que nous observons aujourd’hui, c’est malheureusement une mauvaise gestion de services universitaires malgré la mise en place d’importantes dépenses allouées à ce secteur. La réforme exige une réforme qui émane d’un système spécial propre à l’université algérienne et d’un esprit algérien, car nous avons pris les expériences d’autres pays dans divers aspects de la vie mais n’avons pas atteint les objectifs spécifiques ».