Industrie de la téléphonie mobile: La commission de développement boucle ses travaux
La Commission chargée des propositions techniques pour l’installation, la production et le développement de la téléphonie mobile en Algérie a achevé ses travaux ce dimanche, lors d’une réunion de clôture présidée par Kamel Moula, président du Conseil Renouveau Économique de l’Algérie (CREA). La rencontre s’est tenue à l’hôtel Sheraton d’Alger, marquant la fin d’un processus de réflexion intense initié suite aux directives du président de la République.
Ces travaux ont été lancés en réponse à une décision présidentielle prise lors d’un Conseil des ministres. Cette dernière visait à définir un cahier des charges pour le montage et l’assemblage de téléphones portables sur le territoire national. Un cadre de travail avait également été établi lors d’une rencontre tenue en mai dernier entre Kamel Moula et plusieurs ministres clés : Ali Aoun, ministre de l’Industrie pharmaceutique, Karim Bibi Triki, ministre de la Poste et des Télécommunications, ainsi que Tayeb Zitouni, ministre du Commerce et de la Promotion des Exportations.
Durant les cinq derniers mois, de nombreux acteurs du secteur de l’électronique et de la téléphonie mobile se sont réunis autour de cette commission pour échanger leurs savoir-faire et partager leurs expériences industrielles, dans le but de faire évoluer cette industrie en Algérie. Le comité, composé d’experts désignés par le ministère de l’Industrie, a formulé une série de recommandations destinées à dynamiser l’activité industrielle, avec un accent particulier sur la recherche et le développement.
Parmi les personnalités invitées figuraient des spécialistes reconnus dans le domaine de la recherche scientifique, notamment le chercheur Belgacen Haba, qui ont apporté des suggestions concrètes pour l’avenir de ce secteur. Leur expertise s’inscrit dans les efforts pour atteindre l’autonomie technologique de l’Algérie et réduire la dépendance vis-à-vis des importations.
Cette initiative ambitionne non seulement de générer de nouveaux emplois, mais également de lutter contre le marché informel et de promouvoir une industrie nationale innovante. Elle reflète ainsi la volonté du gouvernement algérien de renforcer l’autosuffisance économique tout en stimulant l’innovation locale.