Le directeur de la régulation au niveau du ministère de l’Industrie pharmaceutique, Mohamed Allouache, a affirmé, mardi, que le secteur de l’industrie pharmaceutique va se focaliser sur la fabrication de médicaments innovants ayant une forte valeur ajoutée, pour réduire la facture de l’importation à hauteur de 400 millions de dollars d’ici la fin de l’année en cours.
Ces médicaments sont prescrits pour le traitement du diabète, du cancer et des maladies du sang. «Plusieurs projets existent actuellement. Pour ce qui est de l’insuline, le projet de Saidal sera lancé prochainement», selon le même responsable qui s’exprimait sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale. Toujours concernant ce projet qui connait «un retard», l’intervenant a affirmé que ce retard est dû à la réorientation du projet qui était destiné, initialement, à la production de l’insuline de première génération «peu demandée sur le marché», d’où «la décision de l’orienter vers la production de l’insuline de la deuxième génération». «La réduction de la facture des importations implique un soutien à la production nationale dans ce domaine de façon à ce que l’importation ne soit que complémentaire. Nous avons également établi un programme pour la numérisation de tous les programmes d’importation. Par contre, la nouveauté cette année c’est qu’il y a aussi la numérisation des programmes de production pour avoir une idée sur les capacités des producteurs locaux en vue de satisfaire la demande du marché national», ajoute-t-il. «Des demandes sont également adressées aux producteurs et distributeurs pour connaître les véritables stocks de chaque produit. 29 médicaments, constituant 50 % du budget global de la pharmacie centrale, sont prescrits pour le traitement du diabète, du cancer et des maladies du sang», soulignera-t-il, précisant que l’insuline à elle seule «représente 20 % de la facture d’importation». Aziz Latreche
