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COMMENTAIRE & CHRONIQUE

Jamais sans ma tablette

Une chronique écrite par : Malek Harami

Nous célébrons aujourd’hui, 28 Mai, la journée mondiale de la santé et sécurité au travail.

Cette année, l’OIT (Organisation Internationale du Travail) place cette journée sous le thème de l’apport de la digitalisation et l’intelligence artificielle à la santé et sécurité au travail.

Les nouvelles technologies offrent des opportunités, jusque-là, inimaginables dans ce domaine.

Les capteurs connectés à des systèmes intelligents permettent de prédire des situations dangereuses, (températures, vents, gaz, ..), de lancer les alertes et de déclencher des actions en temps opportun.

Des technologies portables permettent de surveiller l’état du travailleur : fatigue, somnolence, rythme cardiaque, stress, détresse respiratoire. Elles permettent de prévenir des accidents du travail.

Grace à des applications dédiées à la santé et sécurité au travail, les opérateurs et les superviseurs HSE peuvent procéder aux vérifications préalables quant à l’effectivité des moyens de maîtrise des dangers et des situations dangereuses, avant d’autoriser les opérations. Ce faisant, elles permettent, aussi, de tenir les enregistrements de ces vérifications.

Elles permettent, également, d’améliorer la gestion des compétences, des habilitations, des responsabilités et des autorités.

Les infractions et autres anomalies aux règles de santé et sécurité au travail peuvent être signalés à temps.

Les risques inhérents au facteur humain, tels l’oubli, l’omission ou la non-application des consignes de santé et sécurité au travail sont réduits à zéro. Ou presque.

Les technologies de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée permettent de simuler les situations dangereuses et d’améliorer la formation sur les risques professionnels.

Les processus opérationnels gagnent en fluidité, en allégeant le circuit de validation, tout en renforçant la maîtrise des risques. Et les tonnes de papier servant aux formulaires, rapports enregistrements sont tout simplement économisés.

Le processus managérial se trouve, lui aussi, amélioré. La remontée et l’analyse des données se fait en temps réel. L’intelligence artificielle vient en aide pour améliorer le processus d’évaluation des risques professionnels, et la capitalisation de l’expérience.

Autant d’opportunités qui nous sont offertes par les nouvelles technologies. Et qu’il convient de saisir pour prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles.

Si j’étais PDG, je constituerais un comité pour réfléchir aux meilleurs moyens de tirer profit de ces technologies pour améliorer nos performances SST.

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