Je t’offrirai un livre

Le SILA est de retour. Après deux années de suspension à cause de la pandémie. Ce grand évènement que tous les Algériens, grands et petits, attendent avec impatience. Et qui est devenu, au fil des ans, une sorte de rituel pour les familles algériennes. Cette grande fête que les Algériens tiennent à vivre, en famille, en groupes, en couple, ou en solo. Et qui se déplacent de toutes les régions du pays pour y prendre part. Il n’y a qu’à voir les plaques d’immatriculation des voitures sur le parking de la Safex, et les familles qui font le tour des maisons d’éditions, qui avec une liste préétablie, qui partant à la découverte, et toute cette belle jeunesse algérienne avide de savoir et assoiffée de belles lettres, pour être rempli d’espoir quant à l’avenir prometteur pour ce peuple merveilleux. On ne peut que s’enorgueillir d’avoir l’un des plus grands salons du livre au monde entier. Et on ne manquera pas de saluer la décision du Président de la République d’exonérer tous les éditeurs des frais de location de stands, pour soutenir ce secteur qui a souffert de la pandémie, et encourager la participation la plus large possible au SILA. Maintenant, que peuvent faire les entreprises ? Si j’étais PDG, je dégagerais un budget pour l’acquisition de livres dans les disciplines techniques et managériales qui intéressent l’entreprise. Mais aussi, des ouvrages littéraires pour constituer et enrichir la bibliothèque de l’entreprise. Je pourrai, aussi, en faire un élément de motivation en offrant aux plus méritant des bons d’achats pour acheter des livres pour eux et leurs enfants. Les œuvres sociales, quand elles sont bien gérées, peuvent aussi, offrir des chèques livres (des bons d’achats) aux salariés, ainsi qu’à leurs enfants. Elles s’acquitteraient, ainsi, de l’une leurs missions essentielles : à savoir contribuer à l’épanouissement culturel des travailleurs et de leurs familles. Ça ne coute rien. Ou si peu. Et ça rapporte énormément de bénéfices. Essayez. Je vous garantis le résultat.