C’est au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique que l’annonce officielle de la création de la banque de données des plantes médicinales et marines a été faite , en présence du ministre de l’Enseignement supérieur M. Kamel Baddari, du ministre de l’Environnement et de l’Energie renouvelables Mad. Fazia Dahleb, et du ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique M. Ali Aoun.
Les ministres ont exprimé leur satisfaction d’effort effectué par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, estimant que cette démarche constituerait une nouvelle étape dans le domaine de la recherche scientifique. En effet, Kamel Baddari a estimé que l’existence d’une telle banque de données participera activement dans la recherche des sciences appliquées grâce à l’exploration des plantes médicinales et marines notamment dans l’industrie pharmaceutique.
Le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique Ali Aoun a estimé que la création d’une banque de données des plantes médicinales et marine était, deux ans plus tôt, un rêve mais qui s’est concrétisé aujourd’hui.
Il a ajouté qu’il est nécessaire de faire une sélection des plantes que regorge l’Algérie, en vue d’établir une liste qui permet de procéder à la réalisation des produits médicaux issus des plantes médicinales prises en Algérie, en affichant le besoin urgent qu’exprime son département ministériel, notamment les solutions liées au ramassage des plantes, pour passer à la production pharmaceutique. Aussi , il a affirmé que son ministère est à la disposition des chercheurs pour arriver aux résultats estompés dans un délai réel.
Pour la ministre de l’Environnement et de l’Energie renouvelable, Fazia Dahleb, a déclaré que son ministère porte beaucoup d’intérêt à cette démarche qui s’accorde dans la stratégie nationale établi par son ministère, en vue d’intégrer la diversité biologique dans les stratégies qui concernent le secteur de l’énergie et des mines, de l’industrie et la recherche scientifique, l’agriculture et la pèche.
Ensuite un exposé a été présenté par le chercheur Mohamed Gasemi Hassani, de l’université de Djelfa fait un exposé sur le potentiel de l’Algérie en matière des plantes médicinales, et comment les reconnaître et évaluer leur utilité médicale.
Il a mentionné que, pour garantir une efficacité dans un délai plus au moins cours, il faudrait opter pour des plantes moins dures qui n’exigent pas beaucoup de temps dans la recherche.
Et un autre exposé présenté par le Dr. Samir Krimeze de l’Institut des études marines, a expliqué que banbiombase constitue une source fondamentale pour la recherche des espaces marines. Il a affirmé que l’Algérie regorge de plus de 4000 plantes marines, qui permettront de s’introduire dans la production pharmaceutiques en exploitant scientifiquement ces richesses. Mettant au passage l’importance de la numérisation pour exploiter la richesse marine.
Et le troisième exposé a été présenté par M. Mustapha Bouhena, chercheur au CRAPC, qui a mis en avant la qualité forestière que regorge la wilaya de Tissemsilte, qui constitue un source importante pour la base de données des plantes médicinales er maritimes.
Enfin, les trois ministres signent un accord protocolaire de coopération dans l’exploitation de la nouvelle base de données des plantes médicinales et marines.