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La Bourse d’Alger … une exception mondiale

Elle enregistre de très faibles transactions

La variation de la cotation en Bourse, des titres de l’ensemble des cinq entreprises adhérentes, laisse croire que les transactions sont en état d’arrêt, chose qui se manifeste par un vrai dilemme, celui d’avoir de grandes et dynamiques entreprises, d’une part, et la faiblesse des opérations d’achat et de vente, de leurs titres, d’autre part.

Par Abdelkader Mechdal

Economiste         

Pratiquement, plusieurs entreprises ont vu la valeur de leurs titres, les actions en l’occurrence, diminuer de leur valeur initiale d’adhésion, et ce, suite au volume insignifiant des transactions, voire la variation à 0% tout le temps affichée sur le tableau de bord de l’institution financière, abritée en plein cœur d’Alger.

Les opérations journalières enregistrées, pendant les trois premiers mois de l’année en cours 2019, varient entre 29 890 dinars algériens, pour la journée la plus faible en transactions positives du 3 mars, contre le volume le plus important qui est de 7 043 750 dinars algériens pour la journée 14 février. Comme les opérations à valeur zéro, ont touché 8 séances pendant ce premier trimestre.

Pour ce qui est du nombre de transactions, il n’a pas dépassé les 11 opérations enregistrées deux fois seulement, les 3 janvier2019 et 26 mars 2019, qui ont touché 564 titres pour la première date et 2 509 titres pour la deuxième. Les valeurs enregistrées sont différentes, et ce, en rapport avec la valeur des titres des entreprises concernées par ces transactions.

Mais, qu’est-ce qui explique la faiblesse constatée, des opérations de la Bourse d’Alger. La première cause est liée étroitement au nombre faible des entreprises cotées, avec 5 entreprises, ce qui fait de la Bourse une exception mondiale, tant qu’elle n’est sortie du stade d’expérimentation qui l’a vu naître, un mois de décembre 1999, quand elle a ouvert ses portes officiellement au grand public.

Cette Bourse allait jouer auparavant un rôle important dans la tenue des réformes, surtout en ce qui concerne la contribution à l’opération de privatisation, vu que les règles de jeu avaient pour objectif d’assurer un maximum de transparence dans les opérations de cession des actifs des entreprises publiques. Ce rôle, si important soit-il, n’a pas pu guider cette transition du public au privé, puisqu’une autre logique a pris le dessus, qui est de surpasser la Bourse, et vendre les actifs à des opérateurs sans se soucier de l’égalité qu’il faut garantir devant les acquéreurs potentiels.

La deuxième cause a une relation directe avec la crainte des entreprises, surtout privées, d’afficher leurs comptes au sein d’un marché caractérisé par une concurrence déloyale, ce qui leur coûterait la perte de leurs affaires elles- mêmes. A partir de là, elles ne sont guère attirées par les opérations de la Bourse.

La faiblesse du nombre des titres cotés en Bourse fait que l’offre de la part des détenteurs de titres va suivre, et la demande aussi, ce qui fait que ces titres connaissent des périodes de diminution de valeurs, plus que l’augmentation, et ça donne l’impression que personne ne pourra faire de bonnes affaires, ce qui mène les capitaux à déserter ce circuit officiel, en faveur du marché parallèle plus porteur et à moins de risque.

A propos des développements des questions régionales et internationales

Lamamra s’entretient avec Guterres

Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s’est entretenu, samedi à Tunis, avec le secrétaire général (SG) de l’ONU, Antonio Guterres, des voies et moyens de coordination entre l’Algérie et l’ONU au sujet du développement des dernières questions d’ordre régional et international.

Tenus en marge du sommet Arabe, M. Lamamra a exprimé lors de ces entretiens qui ont porté également sur les point figurant à l’ordre du jour de ce rendez-vous arabe, «l’appui total et le soutien de l’Algérie aux efforts onusiens visant le règlement des crises et des conflits», se félicitant, à cet égard, de l’importance du rôle de l’ONU et des efforts consentis à l’effet d’instaurer la paix et la sécurité, notamment au Sahel, en Libye, en Syrie ainsi qu’au Yémen, en faisant prévaloir les solutions politiques dans la concrétisation de la concorde et de la réconciliation nationales ».

Le chef de la diplomatie algérienne a appelé, dans ce cadre, à la poursuite des efforts onusiens «en vue d’aboutir à une solution rapide et escomptée pour la crise libyenne, notamment à travers une préparation optimale pour la réussite de la conférence de Ghadames qui devra réunir l’ensemble des parties libyennes».

Après avoir évoqué les défis auxquels fait face la cause palestinienne, M. Lamamra a mis en avant «l’impératif mobilisation des efforts de la communauté internationale pour relancer le processus de paix et mettre fin au conflit palestino-israélien sur la base de la solution des deux Etats, une solution devant aboutir à l’instauration de l’Etat palestinien libre avec El-Qods pour capitale».

Il a mis l’accent, en outre, sur la nécessité de préserver et de protéger le mandat de l’UNRWA et de garantir l’assistance au peuple palestinien frère.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a réaffirmé la position «inébranlable» de l’Algérie qui considère le Golan syrien comme «territoire arabe occupé, conformément aux résolutions de la légalité internationale, notamment la résolution 497 de 1981 et la charte onusienne interdisant l’accaparement des territoires par la force. Il a appelé également au respect de la légalité internationale notamment par les pays ayant une grande responsabilité dans la préservation de la paix et de la stabilité à l’échelle internationale».

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