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« La croissance économique est prévisible»

Par Z R.

L’économiste Bilal Laouali a déclaré hier que la croissance enregistrée au troisième trimestre de 2021 de l’ordre de 6,4% était prévisible  et attendue, et cela, après la stagnation économique et effet de la pandémie de Covid-19. Cette crise sanitaire a entrainé un déclin et recul des revenus économique.

 

A cet égard, l’intervenant a expliqué que les pouvoirs publics ont su surpasser cette profonde crise grâce à une politique de rationalisation de dépenses notamment, en s’appuyant également sur ce que l’Etat a réalisé sur la base d’une politique financière rationnelle pour surmonter cet obstacle sanitaire. Il a pu le faire en s’appuyant sur une méthode souple et efficace. Ainsi, les mesures prises au niveau macroéconomique ont permis de réaliser ces statistiques très positives sur le niveau de croissance économique en Algérie, dira-t-il.  

L’enseignant universitaire, Laouali a souligné, en outre, que cette amélioration  dans la croissance économique nationale est tirée principalement par le secteur des hydrocarbures avec un taux positif de 11%, notamment en termes de gaz naturel. Ce dernier, explique-t-il, est devenu aujourd’hui un acteur majeur des hydrocarbures, à l’instar de la fiscalité pétrolière pour le pétrole, qui a connu une reprise importante par rapport aux années précédentes, portée par la hausse des prix de pétrole avoisinant les 90 dollars/baril. «Cela nous mène à dire que cette reprise économique est tout à fait normale pour le secteur des hydrocarbures», a-t-il dit.

S’agissant du secteur de l’Industrie, notre interlocuteur a fait savoir que ce domaine a enregistré une croissance de 9,3%  par rapport à la même période de 2020, en encourageant ce que l’on appelle les entreprises émergentes ou petites et moyennes entreprises. Ainsi que les actions positives menées par les deux ministères délégués, qui ont contribué à une reprise significative par rapport à l’année dernière. 

Laouali Bilal a également commenté les indicateurs de reprise dans le BTPH et les services commerciaux, qui s’élèvent à 10,2%, même si le bâtiment a été quasiment à l’arrêt en raison de la hausse du prix du fer. S’agissant des exportations hors hydrocarbures, l’expert a fait savoir que cette dernière a connu une hausse significative de 3,5 milliards de dollars. C’est une chose positive, a-t-il dit,  

L’analyste économique a noté au niveau macroéconomique que l’ensemble de résultats positifs obtenu par rapport aux années précédentes, non seulement à cause de Covid-19, ce qui signifie que les mesures prises ne sont pas encore visible sur l‘économie réelle, dont les effets positifs apparaitront dans les deux années à venir. Actuellement, les mesures du gouvernement sont heurtées aux « catastrophes  et mauvaises décisions de l’ancien régime» notamment le recours abusive à la planche à billet, en assistant donc à une hausse des prix et à plusieurs autres choses sur le plan économique réel. Enfin, l’expert estime que le gouvernement  est sur la bonne voie, en rappelant que la situation financière du pays est confortable contrairement aux rapports de certaines institutions financières qui avaient prédit que l’Algérie recourra à l’endettement extérieur pour faire face à son déficit. La meilleure réponse à ces rapports était la décision du chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune pour la consolidation du pouvoir d’achat.

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