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La filière céramique en plein expansion

Avec sa cinquantaine d’usines réparties sur différentes wilayas de l’ensemble du territoire national, une matière première largement disponible et une production importante, la filière des produits céramiques semble très bien se porter en Algérie.

Cette production, reconnue de grande qualité et atteignant en quantité les 700 millions m2, répond largement déjà aux besoins du marché national et dispose en même temps d’un potentiel certain à l’export. C’est pourquoi, il est attendu des pouvoirs publics un accompagnement conséquent pour réussir le placement de ces produits sur des marchés extérieurs, notamment au niveau logistique, mais aussi bancaire.   

En chiffres, l’Association des céramistes algériens, par la voix de son président, avance « un potentiel à l’export pouvant aller jusqu’à 300 millions de m2 ».  « Nous pouvons exporter jusqu’à 300 millions m² facilement, si nous avons toutes les conditions réunies en logistique et bien sûr, en réformes bancaires », a indiqué M. Bouderba, qui considère qu’il y a des réformes bancaires « courageuses » à faire, un accompagnement administratif, et il faut alléger toutes les procédures d’exportations pour permettre à l’opérateur algérien d’aller en toute confiance à l’international.

« La Première mesure pour qu’il y est un retour de la confiance, c’est une convertibilité commerciale de toutes les opérations d’exportation. Il faut lever toutes les entraves bureaucratiques pour que l’algérien qui exporte se sente aussi fort qu’un chinois, un turc ou un européen. Il faut qu’il est les mêmes conditions d’approche. Il faut qu’il se sente épaulé par le Gouvernement algérien, pour qu’il puisse disposer de ses proposes fonds et aller à l’international en force », a-t-il expliqué lors de son passage sur les ondes de la radio nationale «Chaîne III».

  1. Boudarba fait remarquer que « depuis deux ans, et malgré les effets du covid 19, nous avons réalisé des avancées remarquables dans les investissements, le transfert technologique, la maitrise des coûts, l’amélioration de la qualité et la mise sur le marché de quantités suffisantes pour répondre aux besoins du marché ».

Pour M. Boudarba, il serait judicieux « de cibler, en première étape, le marché africain au regard de la proximité géographique ». Quant au Moyen-Orient, il faudra des moyens colossaux « en matière de logistique exigée aujourd’hui à la norme ISO 900, alors qu’il faut reconnaître que l’Algérie accuse un retard certain sur ce plan ».

Le président de l’Association des céramistes algériens ne manque pas de préciser que le marché africain n’est pas à sous-estimer, car les présences chinoise, turque, espagnole et italienne, entre autres, ne sont pas des moindres.   

Seulement voilà, ce paradoxe à relever : non seulement ce potentiel ne se traduit toujours pas par des opérations d’exportation concrètes, mais il se trouve que des importations de produits céramiques se poursuivent en dépit de l’instruction du président de la République, de juin 2021, interdisant toute importation. 

Synthèse LCA

 

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