
La Conférence organisée par le Haut Conseil Islamique, sous le thème de la nouvelle loi monétaire et bancaire, a connu la participation des personnalités spécialisées en domaine financier et religieux.
Le Professeur Saïd Bouizri a animé une intervention intitulée « le parcours de codifier la finance islamique ». Il a mis le point sur le but de la loi qui,selon lui, vise à faire mouvoir la masse monétaire qui est en arrêt et immobile.
Le Professeur Kamel Bouzidi a pris pour thème la monnaie numérique, où il a exposé les différents fetwas qui, issues de plusieurs instances religieuses, en l’occurrence l’Union mondiale des savants musulmans, l’instance du fetwa de l’Égypte, de Palestine et du Turquie, ont fixé l’usage de la cryptomonnaie en deux; celui adopté par l’État et prend une forme officielle, et celui utilisé par certaines institutions privées qui reste non-officiel.
De là, se décide l’acceptation et le refus de ce genre de transactions financières. C’est en rapport de l’impact économique et relationnel que la fetwa serait constituée.
Pour le Dr. Abderrahmane Belhafssi, le thème de son intervention est » Le Guichet Islamique ». Il a estimé que la finance islamique a pris la forme de loi après avoir été un système, ce qui représente une évolution positive.
Il existe 500 guichets travaillant dans la finance islamique. Et durant les trois dernières années, ce domaine a connu une évolution positive. Dr.Belhafssi a souligné le problème de gestion qui s’impose à la finance islamique, notamment surtout sur le principe de favorisation des produits et services bancaires classiques et islamiques. Et il a évoqué la nécessité d’établir un système de compte et de comptabilité islamique.
Le représentant de la Banqued’Algérie, Dr.bdelhamid Boulouadnine, a souligné que l’État algérien est en train d’établir un système de comptabilité propre à la finance islamique. Aussi, il a mentionné que le marché des capitaux est un moyen fondamental pour financer le marché monétaire.
Ce dernier, a pour fonction d’établir un rapport interbancaire qui lie les banques et les institutions financières et ceux qui ont un excédant monétaire et ceux qui ont un déficit monétaire.
L’intervenant a rappelé, à la fin, que la Banque d’Algérie intervient dans le système financier, en vue de stabiliser les prix de la monnaie et fixer le taux d’inflation en vue de stabiliser les prix de la monnaie et fixer le taux d’inflation.