Après sa rénovation
«Sonatrach doit équilibrer raffinage et importation pour limiter les coûts d’opportunité et les exportations des bruts et condensats», a indiqué, le conseiller auprès du PDG de Sonatrach, chargé de l’activité liquéfaction, raffinage et pétrochimie, cité par Sud Horizon.Lors d’une visite de travail au complexe GLNK de Skikda, Ali Rais a mis l’accent sur l’importance des raffineries, signalant que «le marché national est insuffisant, pour développer des unités de taille mondiale».
«C’est pour cela qu’une bonne partie de la production est exportée», a-t-il ajouté. Dans le cadre de la stratégie SH 2030, en plus de la satisfaction des besoins nationaux, l’exportation permettra d’engranger 140 millions de dollars par an.
La zone industrielle a ouvert ses portes aux journalistes qui ont parcouru un chemin de ronde de 20 km et visité un terminal qui dispose de 2 oléoducs et de 3 gazoducs transportant plus de 71 millions de tonnes/an et s’étendant sur 103 hectares.
La zone s’étale sur une superficie de 1 275 hectares. C’est un «village industriel», bien entretenu, surveillé et organisé.
Le Groupe pétrolier national a déboursé dans le cadre de son plan de réhabilitation de ses raffineries d’Alger, d’Arzew et de Skikda, 4, 5 milliards de dollars. Cela reste insuffisant pour répondre à la demande du marché national en carburant.
«L’Algérie, qui doit répondre à une demande intérieure en hausse, a déboursé 800 millions de dollars pour importer du carburant en 2016, mais l’année dernière, elle a plus que triplé pour atteindre 2,5 milliards de dollars en raison des problèmes de raffinage», explique Rais.«L’apport de la raffinerie d’Augusta sera bénéfique puisque elle va réduire considérablement notre facture d’importation», renchérit-il.
Selon le directeur du complexe, les capacités de traitement du pétrole brut sont passées de 15 millions de tonnes à 16 500 000 tonnes après la réhabilitation.La capacité de production d’essence est passée de 1 718 000 tonnes à 2 135 400 tonnes. Les quantités produites de gasoil, benzène , naphta, butane et propane, toluène et le paraxylène ont sensiblement augmenté, après réhabilitation . La hausse va de 10% jusqu’à 479%.
De 2001 à 2012, il a été enregistré une augmentation constante de la demande du marché intérieur. L’équilibre entre marchés intérieur et extérieur sera instauré à partir de 2013.
