La réforme financière aspire à renforcer l’état de l’économie nationale
D’après l’expert financier Nabil Djemaa, la réforme financière mentionnée dans la Loi Financière « Cette réforme est invoquée pour l’amélioration du système financier pour plus de transparence, et chercher l’efficacité de opération financière en Algérie. Aussi, le but est de moderniser et renforcer en même temps la gestion budgétaire, l’optimisation des ressources publiques qui s’inscrit dans la stratégie qui vise à stimuler l’économie algérienne à travers l’investissement étranger et local. La résilience économique est un objectif à l’égard des marchés internationaux, qui nécessite une réforme financière pour aligner le système financier ; dont l’objectif est la diversification des ressources de l’économie algérienne. Il est bien important d’introduire des réformes structurelles notamment de l’économie algérienne aux hydrocarbures. Cela mènera à améliorer la gestion des finances publiques afin de créer un environnement plus favorable au secteur privé. »
Et il ajoute l’expert que « la réforme financière pourrait faciliter l’intégration de l’Algérie dans l’économie mondiale. Elle rend les institutions financières plus compétitives et plus attractives principalement en matière de partenariat international en s’adaptant aux normes financières, et en améliorant la gouvernance en Algérie. L’économie algérienne est capable de renforcer sa position économique en attirants davantage les partenaires étrangers qui constitue un élément crucial pour la diversification des alliances économiques, et réduire sa dépendance à certaines zones géographiques en améliorant l’environnement des affaires par l’assouplissement des procédures en rapport à l’économie, aux finances et aux business, et la réglementation du commerce international ».
L’expert Djemaa souligne que « La volonté de réforme financière donne une répartition optimale et équitable des ressources du pays. Il est possible d’intégrer des stratégies par le développement d’une clé de répartition stratégique, la définition des critères clairs adaptés aux spécificités économiques et sociales de chaque région du pays. Il est possible de faire recours à des mécanismes de la politique monétaire qui prennent en compte des besoins et infrastructures et des capacités industrielles en matière d’investissement et richesse du pays. »
Enfin, l’expert en finance Nabil Djemaa dit que « La définition des capacités industrielles et des potentielles de chaque région, permettraient de stimuler la croissance nationale. Une telle méthode constituerait un moyen pour maximiser le rendement des investissements et d’assurer un équilibre régional dans la distribution des ressources du pays. L’évaluation des secteurs prioritaires de l’Etat, et l’identification des secteurs à forte potentialité de croissance, et la création de l’emploi comme l’agriculture, l’industrie, le tourisme et la technologie notamment dans les régions du pays les moins développer, représentent une démarche efficace pour l’économie nationale. Il est primordial de faire recours aux technologies de gestion financières comme la digitalisation des finances publiques permettra de gérer les flux financiers et permettra une répartition financière en temps réel selon les priorités de la stratégie financière du Gouvernement. La transparence, l’équité et la réduction des pertes financières constituent l’objectif de la réforme financière évoquée dans la Loi des Finances. Cela aidera à renforcer le rendement de la gouvernance financière, et la mise en place d’organes de supervision indépendants pour contrôler la distribution des ressources pour lutter efficacement contre le gaspillage et l’inefficacité financière, tout en garantissant une transparence et la confiance publique des investisseurs. »