Le Pdg du « Sonelgaz», Chaher Boulkhras a mis en avant les ambitieux de son groupe à l’international. Actuellement présente au moins dans 10 pays africains en garantissant des formations dans le domaine de l’électricité et gaz pour le personnels de ces pays, la Sonelgaz veut s’implanter davantage dans ce continent, dont le marché de l’électricité est pratiquement vierge.
Dans ce cadre, Boulkhras qui s’exprimait jeudi soir à l’émission « Visions » diffusée sur Canal Algérie, a relevé qu’un africain sur deux n’a pas accès à l’électricité, soit 640 millions de citoyens.
Pour certains pays qui en disposent, les taux de pénétration d’électricité ne dépassant pas les 15%, d’autres voient cette pénétration axée dans les grandes agglomérations avec des délestages récurrents.
Compte tenu de cette situation, le patron de Sonelgaz dira que «l’Afrique est un marché important, il y a de la concurrence mais nous avons des atouts dont la position géographique, la relance économique, la volonté de la nouvelle Algérie, ainsi qu’un véritable accompagnement des hautes autorités et même des secteurs impliqués comme les finances et les banques».
À cet effet, et afin d’accompagner cette offensive en Afrique, Sonelgaz a créé une direction dédiée à l’international qui aura désormais cette mission de conquérir en priorité ce marché africain. Boulakhras a fait également savoir que son groupe «veille aussi à la mutualisation et l’optimisation des coûts».
Mieux, dit-il, Sonelgaz «cherche des alliances et compte tirer avec elle les opérateurs nationaux vers ce marché africain». Qu’en est-il des partenariats étrangers ? «C’est en cours», répond le premier responsable de Sonelgaz, relevant la nécessité de «bien cibler, s’assurer des valeurs ajoutées qui seront apportées et saisir les opportunités qui s’offrent à nous». Sonelgaz, enchaîne M. Boulakhras, dans le cadre de la veille économique, est en contact permanent avec les services économiques de nos ambassades pour «voir le potentiel disposé de niches et cibler des opportunités à travers une matrice que nous sommes en train d’établir sur ce continent».
En d’autres termes, Sonelgaz engage une «véritable stratégie future sur une matrice scientifique basée sur l’éligibilité de certains pays africains cibles». A propos de la présence de Sonelgaz en Libye, M. Boulakhras a indiqué que le cadre de partenariat est partagé entre le groupe qu’il dirige et Gecol, lequel «donne les grands axes de partenariat et de manière précise les domaines de coopération». Rassurant, M. Boulakhras indique que «nous avançons très bien, et nous sommes très sereins sur ce sujet». Et d’ajouter : «nos frères libyens ont découvert en l’Algérie un pays ayant une industrie énergétique très développée et maitrisée qui peut être un très bon partenaire». Sur la mise en place, en 2020, d’un système de relevé de consommation automatique, il a précisé que «c’est conjoncturel et a été adopté pour éviter les contaminations au Coivid-19». Toutefois, il précise que «c’est un système légal, digitalisé, approuvé par la commission de régulation», indiquant que «nous n’avons pas reçu de requêtes considérables».
Sur la mise en place, en 2020, d’un système de relevé de consommation automatique, il précise que «c’est conjoncturel et a été adopté pour éviter les contaminations au Coivid-19». Toutefois, il a précisé que «c’est un système légal, digitalisé, approuvé par la commission de régulation», indiquant que «nous n’avons pas reçu de requêtes considérables».
Sur un autre registre, il insisté sur la nécessité de renforcer les capacités, les budgets et les financements. «Nous sommes en train de déployer une ingénierie financière», précise-t-il.
Le Pdg de la Sonelgaz a fait savoir que durant cette pandémie a réalisé une réduction des dépenses investissements de 20%, et d’exploitation de 8%, en ajoutant que le groupe «continue à chasser ces couts même en cas d’amélioration de la situation économique».
synthèse LCA
